En haut d'un toit...qui ondule ^^ [Al-Jeit]

(waw l'avatar !)

Lilya avait jeté l'arme à terre et affirma :
- Je ne veux pas.
Ne pas vouloir quoi ? Combattre ? Elle non plus... Ou faire autre chose ?
La rencontre avec Lilya, puis celle avec l'homme que la Frontalière semblait connaître, le vouloir de Lilya pour la suivre ensuite cette rue et le comportement étrange de tous ceux qui l'entourait...
Nalyea se décida.
- Moi non plus...souffla-t-elle à l'intention de Lilya.
Elle ne provoquerait aucun combat, elle se battrait juste s'il le fallait, mais pour l'instant...
Elle passa outre le fait que la lumière soit allumée et observa la porte de plus près. Elle n'était pas fermée à clef.
Nalyea ouvrit la porte, maitrisant les battements de son coeur qui lui criaient que ce qui se trouvait derrière la porte n'était pas bon.
L'établi était propre, aucune trace de bataille ou autre. Pourtant...un homme se trouvait là. Il venait de se cacher mais Nalyea le sentait. Ce n'était donc pas le propriétaire.
Nalyea referma la porte. Elle n'avait aucune idée de ce qui venait de se produire. Une seule chose était sûre. Elle ne voulait pas le savoir.
Elle se tourna vers Lilya.
- Il n'est pas là... Je reviendrais une prochaine fois.
Un peu troublée, elle laissa à son amie le soin de choisir la suite de leur programme.

À son grand soulagement, Nalyea répondit :
- Tu as raison... Partons.
Elles allèrent à la place du marché, un havre de paix et de joie en comparaison de la ruelle. Lilya restait troublée. Elle enviait l'ignorance de ces personnes, marchands ou clients, qui ne côtoyaient jamais la mort, qui ne savaient même pas quel goût amer la vie a quand elle rôde autour de nous... ces gens dont l'innocence allait au delà des délits quotidiens... eux n'avaient jamais tué. Le sang n'a jamais coulé par leur faute. Qui plus est, ils ignoraient tout de la peur omniprésente quand on vivait avec la mort.

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Lilya mit quelques temps avant de se rendre compte que le soleil brûlait ses yeux. Comme un automatisme, elle les referma brusquement. Ses pupilles fragiles étaient légèrement douloureuses, et malgré l'ombre de ses paupières, des couleurs chatoyantes ondulaient devant chaque œil.
Quand elle se sentit mieux, elle rouvrit les yeux et chercha Nalyea. La jeune fille était un peu plus car elle ne s'était pas arrêtée. Lilya s'avança à sa hauteur.
- Je... commença-t-elle.
Mais elle ne se sentit pas capable de finir. Ce qui s'était passé dans la ruelle était inexplicable et elle n'avait pas particulièrement envie de s'expliquer.
Elle ne voulait pas avouer à Nalyea qu'elle allait être une meurtrière ce soir.
*J'ai peur des meurtres. Je ne veux pas devenir criminelle*
La où elle était née, sur, on était destiné à se battre. Mais pas dans le crime, et c'est bien ce que redoutait Lilya. C'était que cela devienne un crime.

Elle décida de prendre les choses en main. Elle saisit Nalyea par la manche et l'emmena vers différents étals. Elle discutait amicalement avec les vendeurs, dissimulant habilement son malaise. Elle ne dépensait que peu de sous, juste en nourriture et en vêtements. Elle s'acheta également un petit médaillon pour le poser sur la tombe de sa mère défunte. Elle l'aimerait sûrement.
Elle ne s'occupait pas vraiment de ce que faisait Nalyea. Elle n'était même pas sûre que celle-ci la suive... mais elle avait autre chose à faire. Elle se focalisait sur les achats, et, à occuper ses pensées ainsi, elle arrivait à oublier.

Un peu plus tard, quand le soir arriva, Lilya retrouva Nalyea à quelques étalages de la.
- Il me semble avoir fini mes achats. Avez-vous fini les vôtres ?
Elle entendit une réponse, puis elle ajouta :
- Nous pourrions peut-être aller manger. Si vous êtes installée à une auberge ou que vous avez une maison, ce ne serait pas de refus. Je ne suis logée nulle part.
Elle oubliait de préciser que cela faisait plusieurs jours qu'elle était ici, mais qu'elle dormait à l'extérieur de la ville, à la belle étoile, pour se sentir libre comme en voyage. Mais la vie en plein air n'est pas des plus confortables et voila des mois que Lilya n'avait pas dormi dans un lit. Cette expérience lui manquait.

Nalyea la conduit jusqu'à une auberge. Le tavernier, bien sympathique, leur proposa l'asile et un repas que Nalyea accepta. Pour sa part, si Lilya avait parlé, elle aurait accepté car elle mourrait de faim.

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Le brave homme conduisit les deux jeunes femmes dans la salle principale. Il les fit s'installer dans un coin discret et leur promit un repas mémorable. Lilya secoua la tête positivement. Succulent ou peu ragoûtant, elle devait bien manger si elle ne voulait pas se retrouver dans un état de faiblesse.
Elle ne se sentit pas le courage de discuter avec Nalyea. A vrai dire, elle ignorait si celle-ci lui parlait. Elle était plongée dans ses pensées, repensant au joli médaillon. Il faudrait, tôt ou tard, qu'elle retourne chez elle. Mais pas tout de suite.
Elle manqua de sursauter quand le tavernier apporta l'entrée : une espèce de salade avec des bouts de fromage. Lilya commença à manger avec appétit dès que le brave homme fut parti.
Elle se tourna vers Nalyea :
- Alors, dîtes-moi, si ce n'est pas trop indiscret... avez-vous acheté quelque chose ? Si oui, quoi ?
Elle ignorait que Nalyea avait volé une pomme. Elle savait que les marchombres étaient parfois voleurs mais elle se fichait pas mal de savoir si Nalyea avait payé ou pas. C'était sa vie, pas la sienne. Elle n'était pas responsable de ses actes et n'avait donc pas à se soucier des conséquences.

[Désolée mais je n'ai pas trop d'idée, tu n'as pas rajouté trop de choses.]

Nalyea répondit qu'elle n'avait rien acheté et lui retourna la question. Lilya faillit répondre mais elle s'arrêta net quand elle vit le regard de Nalyea. Celle-ci ne l'écoutait plus.
Sans doute devait-elle être plongée dans ses pensées. Lilya n'osa pas prendre la parole, consciente qu'il était très égoïste de sa part de réclamer son attention constante. Elle baissa la tête sur son assiette, le nez tout proche de la salade. La consistance des bouts de fromage lui semblait étrange. A vrai dire, elle n'en avait jamais goûté, ce n'était pas une spécialité des Frontaliers et malgré son ouverture et les nombreuses gastronomies qu'elle avait découverte, elle était obligée d'avouer qu'elle ne connaissait pas tout.
Quelques secondes plus tard, elle sentit un regard. Nalyea attendait sûrement la réponse.
- Des vêtements pour de futurs voyages, de la nourriture pour la même raison...
Elle ne mentionna pas le médaillon. C'était trop personnel. Elle n'avait pas envie d'expliquer à Nalyea la raison qui l'a poussée à l'acheter, ni ce qu'elle comptait en faire. Il fallait dire que c'était un médaillon brillant, très joli... d'une forme particulière cependant, qui aurait attiré l'attention de la jeune marchombre.
Elle continua à manger sa salade en silence, finissant son assiette assez rapidement. Le tavernier l'emporta en coupe-vent tandis que Nalyea terminait.
En attendant le plat de résistance, elle regardait d'un air anxieux son sac à dos qu'elle avait posé à côté d'elle. Se doutant que la marchombre soupçonnerait quelque chose, elle soupira.
- J'espère que la nourriture se conservera, mentit-elle.
Elle ne pouvait pas avouer qu'il s'agissait du médaillon... Nalyea n'était pas au courant de son existence.

Lilya était restée en bas. L'aubergiste la regardait.
- Si besoin est, je payerais, annonça-t-elle.
Puis elle monta dans sa chambre.

En passant devant la chambre de Nalyea, elle se rendit bien compte du silence pesant. La pièce était sans aucun doute déserte, et Nalyea était allée faire son tour de la nuit. La Frontalière soupira.
Quand elle rentra dans sa chambre, elle fut surprise. La chambre était beaucoup plus belle qu'elle ne l'imaginait, bien qu'elle ne fut très spacieuse. Lilya appréciait beaucoup ses couleurs sombres et son bois vivant, lustré.
Elle s'assit sur le lit, défit son sac et sortit le médaillon. Il lui rappelait un peu le collier, mais elle le préférait quand même. Il était beaucoup plus lourd mais les sentiments qui allaient avec étaient beaucoup moins forts, quoique plus douloureux.
Qu'est-ce qui était le mieux ?

Un peu plus tard dans la nuit, la jeune femme s'arracha à la contemplation de l'objet et le rangea dans son sac. Après avoir vérifié qu'elle était bien seule, elle verrouilla la porte et se précipita vers le sabre de son ami. La lame brillait, toute chaude du sang.
Aujourd'hui, elle avait senti qu'elle commettrait un meurtre. Alors, elle se sentait prête.
Elle se glissa par l'unique fenêtre et descendit. Elle ne put apercevoir Nalyea. Tant pis. Elle avisa un petit trou et s'en aida pour atterir.
Puis elle courut dans la nuit, jusqu'à sortir de la ville.

Une fois dans la plaine, elle sentit le sabre devenir brûlant. Lilya résista à la douleur et continua son chemin.
Bientôt, elle avisa une créature semblable à un tigre des prairies. La jeune femme n'hésita pas et plongea la lame dans le corps de sa victime. Celle-ci mourut instantanément, alors que le sabre se refroidissait.
Lilya se contempla dans la lame souillée. Elle avait quelque chose de bizarre, comme si elle devait se nourrir de sang. C'était assez effrayant, la Frontalière devrait en parler à son ami.
Pour l'heure, la nuit était déjà suffisamment avancée, elle devait rentrer.
Elle nettoya l'arme et s'enfuit vers la ville.

Une fois près de l'auberge, elle grimpa sur le mur en éprouvant quelques difficultés. En persévérant, elle arriva à rejoindre la fenêtre de sa chambre, et s'y glissa. Elle alla se coucher.
Quelques heures plus tard, ce fut l'aube. La jeune femme se leva. Bien qu'elle n'eut pas énormément dormi, elle s'était suffisamment reposée.
Aussi alla-t-elle frapper chez Nalyea.
Mais elle ne la trouva pas.

Je suis désolée, j'avais complètement oublié

Edit : On peut essayer de clore pour l'instant. Mais si Nalyea voudra reprendre...

Eh bien oui, j'avais fini d'écrire mon texte !! Si cette s*leté d'ordi n'avait pas décidé d'avoir une coupure de courant, il serait déjà là !!! Promis, je le refais et je le poste dans la semaine =)