au pied d'une tour de verre pendant le crépuscule [Al-Jeit]

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Lifaen se déplaçait d'une manière à cacher tant bien que mal sa souplesse et sa fluidité marchombre... Il escalada un mur *quel beau coucher de soleil !* se dit-il il regarda les passants s'activant pour rentrer chez eux et se cloitrer pour éviter voleurs et soudards de toutes sortes trainant la nuit. Il aperçut la tour de verre qu'il comptait escalader et se dit de se mettre en route. Se fondant dans la foule il vérifia ne pas être épier et il accéléra le pas.
Il allait arriver dans la rue au pied de la tour quand il voulu d'abord observer la nuit. Il grimpa souplement sur un toit et s'installa dessus le plus confortablement possible. Il vérifia que personne n'était dans les environs avant de s'abandonner à la gestuelle marchombre. Il en sortit plus serein et descendit du toit.
Une fois en bas un brigand non 3 brigands sortirent de l'ombre le chef s'avança et lui dit : "Toi là ! Tu vas tranquillement poser ta bourse et tes armes par terre et t'éloigner et on ne te fera aucun mal !"
Surpris non plutôt étonné par ce culot Lifaen le regarda un instant et choisit de lui faire remarquer que les deux brutes l'accompagnant étais vraiment... comment dire... ... singes (un trainait ses bras au sol et l'autre se tapait la tête contre le mur) il prit une voix calme et posé.
"Euh... avant de me demander quoi que ce soit révise tes fréquentations, je me demande où les as-tu trouver pour qu'ils soient si... je préfère ne pas te le dire" Lifaen lui fit une grimace et le premier des deux larbins fonça sur lui *même pas d'arme c'est ridicule !* pensa aussitôt Lifaen il se glissa souplement sur le coté mais prenant soin de laisser son pied. Le résultat fût celui espéré la brute s'écrasa et partit en courant. Le chef l'observa et envoya le deuxième qui fût piégé pas la même ruse, le chef hurla : "TU VAS LE PAYER !" il sorti un coutelas et fonça sur le marchombre qui était passé derrière lui ! Il susurra : "bonne nuit" et lui mit un atémi sur les tempes, le voleur s'écroula par terre et Lifaen resta sur place (ou plutôt quelques mètres plus loin) et soudain il entendi un bruit non-loin il dit "Qui est là!Montrer vous!"

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Monaenn se demandait ce qu'elle faisait au beau milieu d'Al-Jeit. Les derniers jours s'étaient écoulés à une vitesse folle depuis qu'elle avait quitté Lilya. Les quelques pièces qui lui restaient émettait un bruit aigu venant du fond de sa poche, c'était sans doute cela qui avait attiré l'attention de Lifaen.
Elle avait quitté Tintiane parce qu'elle cherchait un emploi, même mal payé, afin de pouvoir manger. Elle était partie à Al-Jeit avec cette quête presque désespérée. Elle avait souffert de la faim pendant une bonne partie du voyage, ne sachant se nourrir et ne trouvant pas d'auberges sur sa route. Elle avait rapidement épuisé ses provisions.
Elle marchait tranquillement dans la rue, cherchant une auberge où elle pourrait se reposer, lorsqu'elle avait entendu des bruits étranges à quelques pas de là. Elle s'était avancée et avait vu avec émerveillement un marchombre battre 3 voleurs trop prétentieux.
Face à cette scène qui lui semblait irréelle, Monaenn fut ébêtée. Elle ne se rendit pas tout de suite compte qu'il lui avait parlé. Puis elle s'avança pour éviter qu'il ne lui saute dessus et répondit simplement :
- Bonsoir, je m'appelle Monaenn et je... je n'ai pas pu m'empêcher de regarder... c'était merveilleux... Vos gestes sont si souples, si grâcieux... je n'avais jamais vu ça...
Elle sentit une légère douleur au ventre et se rappela alors qu'elle avait très faim et qu'elle cherchait une auberge. Bon retour à la réalité, Monaenn.

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Lifane sourit, c'est souvent l'effet que faisait un combat avec un marchombre Monaenn se présenta Lifaen hésita un peu à se présenter mais finalement il esquissa un petit sourire et déclara d'une voix posée "Effectivement je suis marchombre et si tu trouves que mes gestes étaient gracieux attends un peu de voir des marchombres bien plus forts que moi !" Il ne put s'empêcher de penser *et encore je suis pas forcément un des meilleurs... mais je le deviendrai !* il regarda mieux son interlocutrice et s'arrêta sur son katana qui était de son point de vu magnifique " c'est une belle arme que tu as là !" s'exclama-t-il avec un sourire en coin il pensa tout de même *bien qu'un peu encombrant* d'un geste fluide il monta sur un toit et posa cette question : "Peux-tu venir ?" en terminant sa question il la regarda avec vraiment attention et remarqua ses vêtement et autres il pensa *peut-être voyageuse... voyons si j'ai raison !* tout en étant perché sur le toit il demanda : "Es-tu de la guilde des voyageurs ?" il pensa soudain qu'il n'avait pas dis son nom "je m'appelle lifaen nari."

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[Hum... en fait, les Voyageurs, ce n'est pas vraiment une guilde...]

Monaenn promena son regard son katana et sourit. Elle le trouvait vraiment magnifique, surtout avec ses petites ficelles noirs qui pendaient tout au long de la lame argentée... Elle se sentit assez fière d'elle, tout d'un coup.
Tandis que Lifaen montait sur le toit, Monaenn tentait de se souvenir des explications que Lilya lui avait donné sur Gwendalavir à son arrivée... Qu'avait-elle encore dit sur les marchombres ? Monaenn avait oublié... Elle avait préféré porter attention aux Frontaliers, puisque Lilya était Frontalière, à la géographie/géopolitique pour pouvoir se déplacer plus facilement sur le territoire, et au habitudes des habitants de ce monde pour pouvoir vivre en paix. Elle regrettait de n'avoir pas plus prêté attention, mais elle était seule, désormais.
- Je n'ai jamais essayé, et, comme les lois physiques d'ici doivent être les mêmes que chez moi, je préfèrerais m'avancer sur cette théorie, sachant que si je rate, je serais désarticulée à vie, cette situation ne me semble pas du tout agréable, d'ailleurs... Sans compter que je suis en manque de calories et d'éléments nutritifs, mes muscles ayant moins de réserve, je ne peux pas faire d'efforts intenses sans subir un malaise. Ajoutons la composition de cet air très pollué, je suis sûre qu'il y a moins de dioxygène qu'ailleurs, donc plus difficultés pour casser le glucose et donc moins d'énergie. Pour finir, on peut aussi compter le facteur chance qui m'a abandonné depuis bien longtemps. En conclusion, je ne sais pas et je ne veux pas savoir.
[HS : je me suis bien amusée à "réciter" ma leçon de SVT]
Elle reprit alors son souffle, étonnée d'avoir réussi à tenir un aussi long propos, elle qui, habituellement, se contentait du strict minimum.
- Ca répond à votre question, je présume ?

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[mouais... moi je considère ça un peu comme une guilde]

La longue tirage de Monaenn fit sourire Lifaen qui haussa les épaules et descendit d'un mouvement souple "ce n'est pas grave" il regarda les alentours et dit : " d'ailleurs que fais-tu la en pleine nuit ?"il hésita un court instant... et continua avec un sourire "je ne nie pas que tu puisses te défendre mais le bruit d'éventuelles lames s'entrechoquant pourrait attirer des personnes bien pire que trois bandits" il pensa automatiquement *les mercenaires du chaos par exemple* il effleura son poignard qui était habilement dissimulé. C'était une lame de trente centimètres évidement il possédait d'autres armes mais ne les utilisait seulement en dernier recours. En réponse à sa première question il dit : "moi je comptais escalader la tour de verre mais tu as quelque peu... bouleversé mes plans."il regarda un instant la lune puisant dans sa blancheur.

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[Ben, en fait, ce sont ceux qui n'ont pas de guilde]

Monaenn tenta de se souvenir... Il y avait sa quête, bien sûr, qui, bien que pour l'instant, elle attendait un signe, lui disait qu'elle ferait mieux de se déplacer. Mais il y avait aussi la necessité... cette fichue brochure dans l'auberge de Tintiane. Et la séparation avec Lilya... C'était mieux qu'elle se trouvât loin de la Citadelle.
- Comme je n'ai rien à faire, je voyage sur les routes de Gwendalavir, expliqua-t-elle vaguement, des fois, je m'arrête en ville. Alors je visite, je vais apporter mon aide à des gens, parfois... Al-Jeit n'est qu'une destination en plus.
Elle continua, faisant ressurgir d'autres souvenirs que le temps passé avec Lilya.
- Mais bon, je ne crains pas vraiment d'être toute seule dans la nuit obscure. Et je ne pense pas que j'ai des raisons d'avoir peur : j'ai déjà affronté un mercenaire du chaos qui n'a même pas voulu m'attaquer tellement je lui semblais faible, et un Ts'liche que j'ai tué, avec l'aide de quelqu'un, certes, mais le Ts'liche est mort, donc je ne vois pas vraiment ce qui pourrait être pire.
Certaine d'avoir bien répondu à la question, elle s'arrêta et regarda la tour... Une tour en verre, bien sûr. Les marchombres étaient vantards, d'après Lilya, mais ils ne l'auraient jamais avoué. Monaenn comprenait très bien sa vision, désormais... Quelle idée de vouloir escalader une tour de verre ! Et puis, qu'y gagnait-on ? Sans doute rien, même pas la gloire puisque tous les Marchombres devaient faire de même. Monaenn soupira. Elle, au moins, voulait des choses plus concrètes et bien plus nécessaire... comme... un bon petit repas ?

[Petit clin d'oeil à ma rencontre avec Nergal]

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Lifaen arqua un sourcil... comment ça rien à faire avec toute cette vie qui nous entoure ? vraiment c'était bizarre mais bon ! sentant sa question de à quoi cela sert d'escalader une tour de verre "je me doute que tu te demandes à quoi sa peux me servir d'escalader une tour de verre alors je vais tacher d'y répondre. Personnellement je pense que seuls les marchombres peuvent comprendre, beaucoup nous trouvent vantards c'est juste que nous avons une vision différente du monde qui nous entoure." il se tut, appréciant le silence de la nuit. Finalement il reprit "mais bon, j'imagine que tu dois avoir faim !" c'était pratiquement sur, il le voyait elle avait faim et ne le cachait pas. "je connais une bonne auberge dans ce coin." il se tut encore et se dit *je vais d'abord escalader la tour et je la rejoindrais.* "pour y aller tu tournes à gauche dans vingt mètres je te rejoindrai après." et sans attendre sa réponse il se fondit dans la nuit et arriva enfin à la tour il commença à l'escalader de quelques mouvements souples ne s'arrêtant pas, à mi-parcours il vit que les fissures s'élargissaient il en profita pour observer la vue et après quelques minutes ainsi il reprit son escalade et arriva au sommet de la tour il s'immergea dans la gestuelle marchombre et se prépara pour le vrai but de cette escalade...

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Monaenn se contenta d'acquiescier. Vraiment étranges, ces personnes. Elle ne tenta plus de comprendre. Elle se serait énervée.
- Merci.
Elle tourna les talons et s'avança dans la rue. Lorsqu'elle le put, elle tourna à gauche. Elle rentra dans une rue déserte et silencieuse. Une forte odeur de volailles grillées y régnait. Aucun, il y avait bien une auberge par ici. Malheureusement, Monaenn ne savait pas combien vingt mètres représentait. Elle ne l'aurait jamais avoué, car elle était certaine de le savoir. Au bout de quelques mètres, elle s'arrêta. La rue, très sombre, lui semblait infiniment grande, presque hypnotisante. Déboussolée, elle regarda autour d'elle, tentant d'y repérer un détail qu'elle connaissât. Une absurdité. C'était impossible, elle n'avait jamais vu la rue.
La panique commença à monter. S'était-elle vraiment perdue ? Elle n'avait pas parcouru Gwendalavir du Nord au Sud, en visitant plusieurs villes, pour se perdre au beau milieu d'Al-Jeit, quand bien même ce fut la capitale.
Stop. Ca aussi, c'était impossible. Elle revint au début de la rue, puis elle longea les façades, tachant de repérer l'auberge.
Elle arriva finalement au bout des vingt mètres, mais elle ne s'en rendit pas compte. L'odeur de poulet y était plus forte qu'ailleurs. Certaine d'être face à cette fameuse auberge, elle y rentra.

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Lifaen inspira longuement sachant que il risquait de mourir au pire et au mieux de se déboiter quelque chose... ... Il sortit un poignard affuté, il avait choisis cette tour car elle avait de nombreuses prises énormes... Il sortit une corde l'enroula autour du poignard se l'enroula autour de la taille s'immergea dans la gestuelle marchombre...

Il sauta. Aussi fou que cela puisse paraitre il avait sauté la chute était vivifiante il sentit l'adrénaline lui monté à la tête et le marchombre se retint de pousser un cri. Encore quelques mètres et... là maintenant il planta son poignard. Priant tout les dieux qu'il connaissait il attendit la secousse inévitable... Il ne fut pas déçu. L'onde de douleur se propagea et il sut qu'il s'était déboiter l'épaule mais cela avait marché ! Il n'était pas mort ! Il jubilai intérieurement et entreprit de descendre en déroulant la corde tout en crispant son visage face à la douleur... Il se retient de gémir et continua sa longue descente.

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Une délicate chaleur enveloppa Monaenn. Elle desserra un peu sa cape pour laisser passer un peu d'air. Il y avait beaucoup de monde, dans l'auberge. Autour des tables étaient amassés des petits groupes de personnes discutant à voix basses et épiant sournoisement leurs voisins pour être sûrs qu'ils ne les écoutaient. Près de la grande cheminée, la majorité des gens s'y étaient rassemblés afin de pouvoir bénéficier de lumière et chaleur. Plus loin du feu, les tables étaient souvent vides. Elles avaient des petites bougies fondues posées en leur centre. Ces bougies éclairaient tant bien que mal les alentours. Sur les murs, il y avait bien quelques lanternes, mais la plupart étaient éteintes. Au fond se dressait un très majestueux comptoir où quelques personnes s'y étaient attablées. Une aubergiste un peu grasse comptait la recette de la journée, séparant bien chaque pièce pour ne pas en oublier une. A sa peau blanche, Monaenn comprit qu'elle ne sortait jamais. Derrière elle s'étalaient une longue rangée de placards en bois dont les portes grinçaient sans doute. L'un d'entre eux était ouvert, il laissait voir une pile impressionante d'assiettes de couleur blanche. Personne, dans cette foule condensée, n'avait daigné remarquer Monaenn. Elle se demandait ce qu'elle devait faire, d'autant plus que l'odeur de volaille grillée était plus forte que jamais.
Elle se décida à s'installer à une table en attendant que Lifaen vienne. Elle en choisit une près des fenêtres. Elle était mal éclairée, mais la luminosité était amplement suffisante. L'aubergiste était toujours concentrée sur ses petites pièces qu'elle manipulait avec lenteur.
Monaenn posa sa main contre la fenêtre. Le contact entre sa peau et la vitre froide lui fit un très grand bien. Elle qui se sentait un peu fiévreuse à cause de la température élevée, elle goûtait là à un rafraichissement thermique fort agréable... mais cela ne valait pas, bien sûr, le plaisir d'un bon petit repas quand on a faim.

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Arrivé en bas le marchombre réajusta sa cape. Il exultait vraiment car trouver un échappatoire pareil ça n'arrivait pas souvent ! Il grimaça de douleur quand son épaule déboitée gémit... Il avait eu de la chance de s'en sortir vivant... et surtout il n'était pas trop blessé *je me demande ce que Monaenn se dira...* il entoura son épaule déboitée avec du tissu. Son visage exprimait la joie teintée de douleur, sa respiration était un peu saccadée, il s'efforça de se calmer.

En espérant que Monaenn ait trouvée l'auberge il marcha tranquillement dans la rue tout en observant la lune. Il se demanda comment être indifférent à ce beau spectacle, il continua d'avancer le nez en l'air. Le marchombre dépassa les corps des bandits. *Ce n'est plus très loin* se dit-il. Arrivant devant l'auberge il huma l'air. Il sentait que l'aubergiste avait certainement fait du poulet car l'odeur de volaille emplissait l'aire. Il réajusta le bout de tissu et entra.

Son regard fit le tour de la salle s'arrêtant sur l'aubergiste, Lifaen était sûr de l'avoir déjà vu... enfin il vit Monaenn il s'assit et demanda un peu surpris "tu n'as rien commander ?"

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Monaenn sursauta quand elle entendit la voix de Lifaen.
- Non... je ne sais pas trop quoi faire, en fait.
Elle se prit une mèche qu'elle commença à l'entortiller autour de son doigt. Elle ne l'aurait jamais avoué, mais elle se sentait quelque peu gênée : elle trouvait Lifaen assez impressionant et se sentait toute petite dans cette auberge respirant le luxe et les bonnes gens. Elle n'avait jamais connu. Chez elle, ça n'existait pas.
- Bon, alors, qu'est-ce que vous me proposez ?, demanda-t-elle alors.
Elle ne voulait pas faire de faux pas. Elle ne connaissait pas cette grosse patronne au comptoir, pas plus qu'elle ne connaissait ces gens. Elle ne pouvait même pas se vanter de connaître Lifaen. Quel programme intéressant.
Les bons petits repas. Quoi de plus amusant. Elle en avait connu de toute sorte : ceux de Lilya étaient sains et variés, Keriss également, l'aubergiste de Tintiane avait une tendance plus grasse. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à ceux de Nergal, tout simplement écoeurants. Et ici ? L'aubergiste aimait-elle les mets gras, sucrés, salés ? Une idée passa dans la tête de Monaenn qui précisa :
- Ah ! Oui ! J'oubliais : je n'aime pas vraiment la viande... On pourrait dire que j'ai des tendances végétariennes, mais comme je ne mange que ça depuis quelques semaines, je commence à saturer un peu... Mais le poulet, ça ne me dérange pas.
Contrairement à Lilya et Keriss, fières guerrières valeureuses habituées à crapahuter dans des lieux divers et variés, qui savaient se nourrir, Monaenn n'avait comme expérience de la cuisine que quelques vagues notions qui ne lui serviraient à rien ici. Allez donc demander un micro-ondes à l'aubergiste...

[Je suis vraiment conditionnée !]

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Lifaen haussa les épaule bon, elle était plutôt végétarienne... bon elle allait gouter à la cuisine de dick ! "eh dick !" l'aubergiste se retourna et sourit en apercevant Lifaen "oh, lifaen, bonsoir ! je te sers quoi ?" Lifaen réfléchit et s'adressa à Monaenn "si tu veux tu pourrais demander à dick un poulet pas trop gras et un potage de légumes elle est très bonne cuisinière"Le marchombre sourit d'un air encouragent et se retourna vers dick "pour ma part je me contenterai de viande de siffleur avec quelques légumes dick" l'aubergiste leva les yeux au ciel "comme d'habitude hein ? bon comme tu veux" elle se retourna vers la cuisine "yul ! fais chauffer les marmites j'arrive !" dick se retourna vers Monaenn "et vous ma p'tite dame, que prendrez-vous ?" Lifaen sourit devant l'indécision qui flotta un instant dans les yeux de Monaenn...

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Vague de panique. Que faire, que dire ?
Ne pas crier...
Fffiou... Destresse, Monaenn.
- Alors... Volaille et petits légumes. Ca sera tout.
On aurait dit que sa voix souriait. Un bon petit repas donnait-il sourire et bonheur ?
- Hum... pas tout à fait. J'aimerais aussi de l'eau.
Quel bonheur. Elle avait envie de crirer, la tête tournée vers le ciel, tout ce bonheur.
- Ah... et aussi... je ne suis pas petite. Enfin, je crois.
Elle adressa un sourire à l'aubergiste. Pas de doute, c'était bien elle la plus grande. Ragaillardie, elle déposa sa main sur la table. Oh, oui ! Quelle belle soirée. Elle avait envie de chanter. Ca ne lui était plus arrivé de huit ans.
Elle attendit tranquillement que Dick partit, puis elle éclata d'un rire joyeux.
- Je pensais justement aux légumes. Ma tante en cultivait beaucoup dans son jardin quand j'étais petite. Ils étaient très colorés, d'ailleurs... J'ai hâte de voir les spécimens que vous avez ici. J'aimerais presque dire à ma tante en sortant "Tu ne devineras jamais ce que j'ai mangé !", mais c'est impossible.
Elle s'interrompit. Elle n'était même pas sûre que sa tante était en vie, ou si elle cultivait encore des légumes. Monaenn aurait bien voulu savoir. Mais elle était partie. C'était sa faute.
- Je ne suis pas très douée pour faire la conversation, s'excusa-t-elle.

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Dick s'éloigna joyeusement en éclatant de rire et une bonne odeur s'infiltra dans les narines de Lifaen devant l'excuse de Monaenn il décida de dire une chose qui pourrait bien servir "parfois les yeux parlent mieux que la voix..."il s'était forcé à prendre un air énigmatique mais n'y arrivant pas il éclata lui aussi de rire "ici il y a de tout je me demande ce que Dick va préparer !" Dick passa la tête par la porte "quelque chose de bon en tout cas !" elle se remit à cuisiner tandis que Lifaen souriait "Dick m'aime bien car j'ai débarrassé sa taverne de quelques ivrognes qui ne voulaient pas partir et qui cassaient tout !"

Un peu plus tard Dick servit à Lifaen de la viande de siffleur avec un peu de sauce accompagner de sorte de carottes et alla récupérer l'autre plat et l'amena à Monaenn. C'était une appétissante cuisse de volaille dépourvu de nerfs et de graisse accompagnée de plein de petits légumes colorés. Très appétissant "bravo Dick tu t'es encore une fois surpassée !" Dick sourit jusqu'aux oreilles "de rien Lifaen !" elle s'éloigna s'occuper des autres clients.

Nombre de messages : 2508 Age : 30 Date d'inscription : 19/09/2007

[Tu pourrais faire attention à l'orthographe Wink

et à la mise en page ]

Monaenn sourit à son tour. Elle se demandait si un poulet parfait était réel. Sans doute ici.
- Ah, les ivrognes... chez moi aussi, il y en avaient. Mais ça n'allait jamais trop loin ; ils n'étaient pas les bienvenus dans les cafés.
Elle prit la cruche d'eau, s'en versa un verre qu'elle but d'un trait. Quelle chaleur, dans cette auberge !
- Ici non plus, je n'en ai pas vu. Pourtant, j'ai passé presque une semaine enfermée dans une auberge... mais elle était presque vide en dehors des repas.
Tout sourire, elle commença à manger sa jolie petite volaille.
- Pas mauvais, reconnut-elle.
Elle eut alors l'impression d'appartenir à une très haute bourgeoisie. Jamais elle n'avait vu ça. Un poulet parfait existait ! Si elle le mangeait, c'est qu'elle le pouvait. Chez elle, il faudrait être riche. Mais ici, non.
- Je pense souvent à chez moi, mais je n'ai pas envie d'y retourner... avoua-t-elle.
Forcément. Tout lui rappelait ses origines, même si tout était différent... c'était peut-être justement ces différences qui y jouaient.
- Je me plais beaucoup ici. Pas là-bas.
Encore une bouchée. Lasse, Monaenn laissa alors glisser son couvert.
- Que de nostalgie pour si peu de choses...

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