Mélodine ne fit rien, elle ne voulait rien faire excepté son entraînement. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'elle demanda :
"Et si je ne peux pas savoir ce que je ferai dans trois ans, est-ce tout de même possible de savoir l'emploi du temps d'aujourd'hui ? Ce n'est pas que je m'ennuie à discuter mais je préfère tout de même m'entraîner et vous devez sans doute me comprendre... Non ?"
Le ciel commençait à se couvrir et il faisait de plus en plus froid. Les coup de vents commençait eux aussi à devenir rudes. Et comme si elle avait lu dans les pensées de son maître, elle ajouta :
"En effet, j'suis contente d'vous avoir comme prof. Les bonnes relations entre maître et élève, ça compte... "
Sur ces mots, elle regarda la dernière lueur du soleil, celle qui, bientôt, sera cachée derrière un nuage gris de suie.