Alison Gil Duncan (maître marchombre)

Invité

- Nom : Gil Duncan

- Prénom : Alison

- Âge : 26 ans

- Ville natale :Al Jeit

- Son histoire :

- Je vous félicite, c'est une fille !

Alicia hurla de joie, même si la force lui manquait encore. Elle n'aurait pas pu être plus heureuse, elle qui voulait absolument un enfant de sexe féminin. Un grand sourire triomphant apparut alors sur le visage de Théo. Après tant de douleurs et de cris, leur petit bébé venait de naître. Il n'aurait pas pu être plus heureux. Son couple battait de l'aile, mais quelque chose lui disait que ce don du ciel ne pouvait que le renforcer. Oui, tout irait mieux désormais. Il le sentait en lui. Alicia s'endormit alors, éreintée par ces trois heures de travail, son bébé dans les bras. Il porterait le nom d'Alison. Pour aujourd'hui, pour demain, et pour l'éternité.

***

- Maman, maman, regarde ce que j'ai fait !

La jeune Alison, aujourd'hui âgée de sept ans, courut rejoindre sa mère, un beau nounours dans les bras. Ce dernier représentait un superbe lapin bleu. Tellement beau, d'ailleurs, qu'il ne pouvait pas être réel. Non, ce n'était pas possible. Peureuse, Alicia l'examina de haut en bas, sans pour autant lâcher sa fille qui se reposait dans ses bras. Elle devait lui demander, elle le devait.

- Alison, ma chérie, d'où te vient ce nounours ?

- Je l'ai créé maman, je l'ai créé !

De stupeur, Alicia lâcha le stylo qu'elle tenait dans les mains. Elle l'avait créé ? A l'âge de sept ans seulement, elle maîtrisait déjà l'art de son père ? Non, ce n'était pas possible, c'était tellement ... impensable. La jeune Alison lâcha sa mère, pour retourner jouer dans sa chambre. Elle rayonnait de bonheur. Ses parents s'aimaient, elle les aimait, ils l'aimaient, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Du moins, elle le pensait. A sept ans.

De son côté, Alicia rejoignit son mari dans la cuisine, en pleurs. Elle l'embrassa délicatement, pendant que lui la tenait fougueusement au dessus de la table. Un lutte acharnée allait commencer, entre un homme et une femme amoureux. Un combat pourtant, que chacun des deux devraient emporter. Leur belle petite fille ne pouvait pas être et dessinatrice et marchombre. Elle devrait choisir.

- Que le combat commence ! dit la jeune femme sur un ton las.

Ils s'étaient préparés à cet instant, tous les deux, mais c'était beaucoup trop tôt. Alicia sortit de la salle, toujours en pleurs. Sa fille ... elle ...

***

- Viens ma puce, il faut te préparer, que tu te fasses belle pour l'arrivée de ton parrain.

- Mon parrain ?

- Oui ma chérie, ton parrain, mon frère, l'empereur. Allez viens, va te doucher.

Théo prit sa petite fille alors âgée de huit ans dans ses bras. Elle avait tant grandi, en si peu de temps. C'était impensable. Alicia et lui n'avaient même pas encore commencé à se battre pour elle. C'était trop dur. Il le faudrait pourtant, oui, il le faudrait. Elle devrait faire un choix, aussi difficile soit ce geste. Elle devrait progresser dans l'un ou l'autre de ses dons, pas dans les deux.

***

- Alors ma chérie, qu'as tu dessiné de nouveau ?

Théo s'installa sur le lit, à côté de sa fille de dix ans. A cet âge là, elle maitrisait déjà très bien l'art du dessin. Elle était précoce, et il était hors de question qu'il la laisse gâcher ce don pour devenir une vulgaire marchombre. A ces simples pensées, Théo s'ébroua. Comment
pouvait-il parler ainsi alors que sa femme qu'il aimait faisait partie de cette "race" ? En fait, il essayait lui même de se convaincre ...

- Tu sais ma chérie, je dois te parler sérieusement. Es-tu prêtes à m'écouter ?

La jeune Alison se contenta d'hocher la tête, lâchant tout ce qu'elle tenait dans les mains. Pour son père, elle était prête à tout. Alors s'il s'agissait uniquement de lui parler ... Théo prit sa fille dans ses bras, et prit une profonde inspiration. La petite dessinatrice comprit alors qu'il allait en avoir pour longtemps, et que ce qu'il avait à dire serait décisif. Pour elle.

-
As-tu appris à l'école ce que sont les dessinateurs ? -Alison hocha la tête- et je suppose que ta mère t'a dit ce que sont les marchombres ? -Rehochement de tête- Ma chérie, je vais t'avouer une vérité qui va peut être te faire peur. Tu es les deux ma puce, mais tu vas devoir choisir. Les deux ne peuvent coexister, c'est contre la loi de la nature. Ma puce, je t'en prie, fais le bon choix. J'espère vraiment pour toi que tu feras le bon. Deviens dessinatrice, tu as trop de don pour devoir le gâcher.

Théo lâcha sa fille, l'embrassa une dernière fois pour lui souhaiter bonne nuit et la laissa cogiter toute la nuit. C'est d'ailleurs ce qu'elle fit. Au matin, ce fut à sa mère de venir la rejoindre.

- J'ai entendu ce que ton père t'a dit hier ma puce. Je ne t'obligerai pas à choisir, pas moi, mais tu vas devoir le faire. Je ne te dirai pas non plus de devenir marchombre plus que dessinatrice, cela serait stupide. Fait ce dont tu te sens le plus capable, ce que tu arriveras le mieux, mais surtout, surtout, ce que ton coeur te dit de faire. Je t'aime ma chérie, quoi qu'il arrive je t'aimerai toujours !

Alicia embrassa sa fille, des larmes roulant sur ses joues. C'était dur pour elle, mais elle ne pouvait se résoudre à forcer sa fille de devenir marchombre. Ce serait à elle de décider, à elle seule. Et elle ne pouvait supporter de l'influencer par des actes ou des paroles mal placés.

***

<< Maman, papa,

Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour moi. Vous avez été des parents parfaits, plus que tout ce que je pouvais imaginer. Cependant, pour pouvoir choisir moi même, je suis obligée de vous quitter. Je vous tiendrais bien sur au courant, et reviendrais sans doute, mais je ne veux pas être influencée. Sachez que je vous aime, plus que tout au monde. Jamais je ne vous oublierais. Jamais !

Alison >>

La jeune fille était alors âgée de 16 ans, et elle venait de rencontrer celui qui ferait d'elle une véritable marchombre. Lui l'avait comprise, lui avait dit la vérité. Il était son avenir, mais aussi son présent, et serait bientôt son passé. Il était tout et lui ferait devenir ce qu'elle devait être. L'apprentissage d'Alison en tant que marchombre se déroula très bien, et à 19 ans elle devint l'une des leurs. Mais elle ne se résolut pas à rejoindre ses parents. Elle les aimait, voila pourquoi elle ne voulait pas leur infliger ça. Elle savait trop bien que son père lui en voudrait, et que ses parents se déchireraient. Non, elle ne pouvait pas faire ça. Elle ne pouvait pas les voir, car elle les aimait ...

- Description physique du perso : Alison est très belle, il faut l'avouer. Et elle n'hésite d'ailleurs
pas à s'en servir pour plaire aux hommes, son petit péché mignon. Elle possède de long cheveux bruns/noir qu'elle lisse la majorité du temps. Ces yeux sont d'un bleu peu commun, ces lèvres sont voluptueuses sans pour autant être trop grosses, son visage est délicat, bien dessiné. Elle aime se mettre en valeur par du maquillage, qui va bien sur parfaitement avec ses tenues. Au niveau de son corps, Alison n'en est pas peu fière. Elle aime à porter des tenues ayant des décolletés vertigineux, des robes très largement fendues sur le côté, des hauts ne couvrant pas la moitié de son ventre ... Elle s'amuse beaucoup à voir comme le regard des hommes change selon les tenues des femmes et surtout selon ce qu'elles ont à montrer. Alison a de longues jambes fines, un ventre plat, une poitrine agréable à voir. Elle est tout ce qu'un homme attend d'une femme, en réalité. Bien sur, c'est cela lorsqu'elle n'est pas en entraînement, tout de même. Elle a beau vouloir plaire aux hommes et tout faire pour cela, elle ne va pas se trimballer en mini-jupes lors de ses cours avec son apprenti marchombre. Elle porte très régulièrement des tenues de cuir, et tresse ses cheveux derrière son dos. Lorsqu'elle n'a pas le temps, elle les
rassemble juste en une jolie queue de cheval.

- Description psychologique du perso : Alison aime beaucoup plaire aux hommes, c'est un petit peu son péché mignon. Elle adore les attirer dans son piège, même si à cause de son comportement, elle peut faire un petit peu penser à une garce. La jeune femme est très intelligente, mais quelque peu narcissique. Il ne lui arrive jamais de vouvoyer les autres, non pas car elle se pense supérieur à tout le monde, loin de là, mais juste car elle n'aime pas cela. "Ne dépendre de personne et ne laisser personne dépendre d'elle". Voila sa devise. C'est aussi peut être pour cela qu'elle déteste s'attacher aux gens, et qu'elle ne le fait jamais. Il lui arrive que
rarement de dire je t'aime, et elle ne connait pas ce sentiment. Ali paraît sèche aux premiers abords, mais tout ceux qui la connaissent disent d'elle qu'elle est une personne d'une gentillesse hors du commun, et qu'elle veut toujours aider les gens dans le besoin. En bref, c'est une amie formidable, et une très grande confidente toutefois si on l'ennuie, elle est capable de sortir des ironies de plus en plus mordantes. Elle n'est pas vraiment discrète, sauf si elle le veut, et aime beaucoup parler, même si comme tous les autres marchombres, elle a besoin de ces moments de solitude et de tranquillité.

- Armes éventuelles : Un sabre, qu'elle porte toujours sur son dos, et des poignards et autres armes discrètes toujours planquées dans ses vêtements.

- Maître (instructeur) éventuel : Ali est le maitre.

- Guilde : marchombre

- Autre précision : //