La vie n'est que de rencontre et de séparation [Baraïl]

Pas de réaction, ni à ses mots, ni à ses actes. C'était une vraie pierre. Les plus intéressants à torturer, elle l'avouait aisément, mais pour l'instant, elle n'en avait strictement rien à faire. Sauf qu'il se mettait à raconter sa vie. Elle n'avait rien demandé, et ne voyait pas le rapport...

"La morale, ce n'est jamais que les barrières d'une société acceptées par tel être, pour borner sa vie et ses possibilités d'actions. J'ai une morale. Elle diffère très certainement de la votre, mais c'est mon droit. Vous parlez pour ne rien dire, en plus du reste."

Il lui tourna le dos. Il ne craignait même pas pour sa vie, quelle mise en doute des capacités de la mercenaire. Une telle position de faiblesse, à vous dégouter de tuer. Deux lames, saines, quittèrent ses doigts alors qu'il atteignait son arme, ne sifflant pas plus que le vent, jusqu'à ce qu'elles atteignent chacune une épaule du guerrier, s'enfonçant avec un 'chtonc' appréciable, et simultané. Il n'en pourrait pas, et pourrait se soigner seul, s'il était assez souple. C'était tout ce qu'elle avait envie de faire. Le tuer n'entrait plus en ligne de compte, il n'en valait même plus la peine apparemment. Un être qui n'est capable que de belles paroles, elle n'avait même pas envie de le toucher, fut-ce pour le tuer. Gâcher ses lames plus longues sur lui, c'était exactement ça, du gâchis.

Elle disparut dans l'obscurité, gardant un oeil sur le guerrier, et cela durerait toute la nuit.

"Vous avez jusqu'au matin pour disparaitre, et faites attention aux pièges quand vous vous réveillerez. Je n'ai pas que ça à faire."

Froide, et sans hauteur de ton particulier. Elle aurait pu parler du beau temps de la même façon. Une fourche entre les deux branches hautes d'un arbre lui offrit la position qui serait la sienne toute la nuit. Elle veillerai, quitte à le suivre le lendemain, pour être sure qu'il ne gâche pas un piège de plus.

Invité

Il pensait pouvoir les éviter et... il y pensait vraiment! Le premier avait raté quelque peu sa cible ont aurait dit qu'il lui avait touché sauf qu'en fait elle n'avait que transpercer le tissu pour ressortir en dessous de l'épaule. La deuxième, par exemple, avait bien touché la cible! Direct dans l'omoplate de Darius. Un sentiment qui est évidemment très désagréable Darius quand même d'essayer d'endurer la douleur pour se rendre à son épée le plus vite possible. Mais sa vue devint encore trouble. Elle avait encore mit son foutu poison à l'intérieur de ses couteaux. Il s'écroula comme une brique sur le sol sableux. Il allait encore une fois être endormi pour un bon bout de temps.

Il se réveilla à nouveau dans la même position. Ne sentant que le couteau dans son dos il avait bien comprit qu'elle l'avait épargné... encore une fois! Darius se remit sur ses deux pieds pour regarder aux alentours ne la voyant pas, elle était surement cachée. Ou sinon pourquoi elle aurait délaisser tous ses pièges ? Non elle était quelque part cachée. Elle attendait surement que Darius parte, quitter de son territoire et de sa vie. Ce n'était pas une mauvaise chose car Darius en avait marre d'aider une personne qui refuse et qui cherche une voie qu'elle ne trouvera jamais.

Il était pendant tout le long de son habillement sur ces gardes elle pouvait bien attaquer tant qu'elle le voulait. Son habit d'armure était terminé son épée, elle, bien placée aussi. Il était prêt à partir sous le matin frisquet. Il marchait d'un pas normal vers la direction de la ville qu'au départ il voulait rejoindre pour ces festivités problement déja terminées! Il avait lamentablement perdu ce combat... une erreur qui fait toute la différence. La prochaine fois... ça se passera autrement.