Excuse moi de ma réponse tardive. J'avais répondu... mais finalement le message n'a pas été envoyé T_T Bref...
Moi non plus, mais tes paroles m'inspirent. Si véridiques...
Du calme, ma petite Ilkä. Onórë déversait sa haine sur elle. En même temps, elle l'avait un peu cherchée.
Restons calme.
Ilkä prit une profonde inspiration.
- Ta vie est tienne, mais pas celle des autres, c'est ce que j'essaie de te faire comprendre. Survivre aux gens du mal est en effet malaisé, mais le mal n'est pas que ce que tu penses. Il est partout. On ne peut s'y soustraire. Tu l'affrontes, mais tu n'es pas la seule. Le brave boulanger qui se lève chaque matin très tôt l'affronte lui aussi, mais d'une autre manière. Il protège sa boutique contre les voleurs, essaie de gagner honnêtement sa vie. Et pourtant, le voleur n'est-il pas quelqu'un voué au mal, pour ce boulanger ? Tout est relatif.
Je ne critique pas le choix de ta vie, je critique le peu de considération que tu as pour celles des autres. Je suis peut-être là pour défendre le pays, mais ça a été mon choix. Vois-tu, mon métier fait couler trop de sangs, je me bats trop pour avoir envie de le faire pendant mes permissions. Cela se voit tant que ça, que je suis un soldat ? Un soldat défend ses terres, même s'il n'y a personne, ou que des animaux et des voleurs de bas fonds, parce que tel est son devoir.
Mais que fais-tu pour être si indispensable à mon métier ? Je ne comprends ce que tu veux dire par là. Tout est indispensable, d'une certaine manière. Mais même... qui es-tu ?
Oh là, comme elle se la fait Mlle Je sais tout Je me la pète Ilkä ^^