Alcool et humour ne font pas bon ménage ! [Mr Darkmoon ?]

Un client appela Arthuria car il voulait une chope de bière, au vu de l’odeur d’alcool qui se dégageait de lui, elle décida que c’était une très mauvaise idée de le servir à nouveau. Elle refusa de le servir :

« Je ne saurais où aller vous coucher si vous roulez sous la table ! Soyez raisonnable et rentrez chez vous avant d’oublier l’adresse ! »

Elle avait mal jaugé l’individu, il était bien plus alcoolisé qu’elle ne l’avait cru à première vue. Elle n’aurait jamais servit quelqu’un à ce point, il avait du être virer d’un autre bar, et il espérait qu’on le serve ici. Toujours est-il que l’homme fut mécontent de se voir refuser l’alcool qu’il désirait. Il commençant à hausser le ton, l’insultant de tous les noms d’oiseaux qui lui venaient à l’esprit. Les clients commençaient à s’échauffer, on ne parlait pas sur ce ton à leur petite Arthuria ! Sentant que la situation allait s’envenimer la jeune fille la prit en main… Et c’est une main experte qu’elle abattit sur la nuque de l’excité qui s’effondra dans ses bras.

« Ne vous inquiétez pas il n’est plus dangereux ! »

Grace à l’aide du patron elle le traina dans sa chambre. Elle ne le coucha pas dans son lit : il ne fallait pas rêver non plus ! Elle le coucha sur le côté, de manière à ce que s’il vomisse il ne s’étouffe pas. Elle savait que ce n’était pas bien de s’occuper des chats écrasés, mais elle préférait gérer un alcoolo qu’une bagarre générale. Elle reprit son service comme si de rien n’était, elle gèrerait l’alcoolo le lendemain matin. Il commençait à se faire tard lorsqu’un garde entra affolé dans la taverne. Il cherchait Arthuria. Deux hommes de ses hommes portaient un grand type amoché dans un brancard.

- J’ai entendu dire que t’étais rêveuse, un marchand l’a trouvé sur le bord d’un chemin, il n’a plus un sou, alors on ne peut pas l’amener chez un vrai rêveur, tu peux quelque chose pour lui ?

La blonde ne répliqua rien, elle chercha l’approbation de son patron du regard. Il la lui accorda sachant très bien qu’elle serait distraite le reste de la soirée si elle ne s’occupait pas de lui. C’est ainsi que l’inconnu, un grand type noir, se retrouva dans son lit à elle. Lui il y avait droit pour la bonne et simple raison qu’elle n’était pas sûre qu’il survivrait à une nuit sur le sol. Elle demanda aux gardes de le coucher puis les vira de sa chambre, ils en profitèrent pour emmener le soulard au poste… Un souci de moins.

Elle défit le lacet de la chemise de l’homme, tata ses côtes, évaluant les dégâts sur les organes vitaux. C’était pas joli joli, on avait frappé pour faire mal… Et on avait réussi ! cinq cotes de cassées, un poumon perforé, un bout d’os dans le foix… Hum… Une vraie boucherie ! Rien d’irréparable. Cependant elle avait pu se rendre compte que l'homme n'était pas humain, assez pour qu'elle lui sauve la vie, pas assez pour qu'elle efface toutes les traces... L’art du rêve ne se rencontre pas. Elle réva.

Après sa traversé de Gwendalavir et son retour au pays Faëlle,Jilano dessida qu'un petit séjour a Al-Jeit ,ne pourrait pas lui faire de mal .Cela faisait plusieurs mois ,6 en tout,qu'il n'était plus passé par une ville;pendant son voyage il préférait les eviter ,et il n'acheter l'essentielle qu'au marchands ambulant.

Aprés une journée a cheval ,il arriva enfin en vue de son objectif ,Al-Jeit ,la cité s'élévait devant lui ,toujours aussi belle ,et envoutante avec ces hautes tours effilées,ces manoirs cossus de la noblesse d'Al-Jeit, ces quartiers résidentiels rivalisant de somptuosité et de richesse, ponctués de places à fontaines alambiquées et de parcs immenses.Son académie mais surtout merveille d'entre les merveilles, le palais impérial d'Al-Jeit.

Mais avant de retrouvé tous cela ,Jilano devait passer l'arche ,ce gigantesque pont de diamant enjambant le Pollimage.Il en avait de mauvais souvenir ,meme si il trouvé toujour cela magnifique ,comme la fois où petit il avait essayer de regarder en bas ,et avait failli tomber!Cela se passa cette fois sans histoire sauf peu etre la dispute entre 2 caravane voulant passer les premières.
Voyant cela Jilano se dit,le sourir au coin des lèvres:

Il arriva enfin devant l'une des 4 portes d'Al-Jeit ,une fois le passage des gardes et leurs controle passé ,Jilano s'engoufra enfin dans la cité.Cela lui rappeler les apprenties qu'il avait formé ici ,il senti alors le besoins de revoirs les marchombres et le conseil ,mais avant cela il decida de s'arreter dans un taverne ,il trouva celle ci sur des rues coupant l'un des axes principaus de la ville,aprés avoir laissé passé 2 gardes portant un homme a moitier ivre mort,il poussa la porte ,et s'engoufra dans la taverne.

Il pris une des table de droite pres du comptoir ,une fois assit ,il sez rendit compte de l'ajitation des gens.Il appela le barman ,et lui commanda:

Bien le bonjour monsieur ,je vous prendrait bien une bonne biere ainsi qu'un petit quelque choses a manger ,pouvait vous aussi me dire pourquoi toute cette agitation?

Le barman pris sa commande et lui expliqua l'histoire des soldats ainsi que ce que faisait sa servante .Jilano demanda son nom ,le barman lui repondit:
Arthuria Ill'Yasviel

Ce nom disait quelque chose a Jilano ,mais quoi ?
Son repas et sa biere arrivère ,il se dit :

Barman ,avait vous une chambre pour moi?

Le barman lui repondit en servant un autre client:

Jilano pris sa clé et son plateau puis il monta dans sa chambre.

Arthuria avait passé une nuit plus qu’exécrable, d’une par car elle avait du puiser dans ses forces déjà amoindries par sa récente maladie, d’autre part car elle avait passé le reste de sa nuit allongée sur le sol de sa chambre. Elle s’était réveillée avant l’aube et après avoir vérifié que l’état de l’homme était stationnaire elle était partie se laver et se changer dans une chambre non occupée. Lorsqu’elle descendit le patron l’attendait :

« Alors, comment il va le grand bonhomme ? Il ne s’en veut pas trop d’avoir volé le lit d’une jeune fille ? »

Elle eut une ébauche de sourire, passer si près de la mort lui avait permis au moins cela : se dérider un peu.

« Il ne s’est pas réveillé, ses blessures étaient graves, dit-elle.

- Arthuria, je sais bien que tu es majeure, que cette chambre est à toi aussi longtemps que tu le voudras bien, mais ne te laisse pas avoir, demande au moins à être payé, sinon trop de monde viendra quémander ton aide, et tu y laisseras ta santé.

- Ne vous inquiétez pas, c’est la voie que j’ai choisi, un jour je vous expliquerais pourquoi, merci de vous inquiéter. »

Sur ce elle se rendit donner un coup de main en cuisine, les brioches étaient faites mais il fallait surveiller leur cuisson, préparer le lait chaud, et elle devait bien rattraper ses heures d’absence de la veille. Elle ne sortit que lorsqu’elle entendu du bruit. Elle se trouva alors devant une scène assez cocasse : le patron regardait l’air buté son patient à qui il devait en vouloir énormément pour lui avoir volé sa petite protégée la veille.

-Où suis-je ? Qui m’a amené ici ?

Questionnait le jeune homme. Des questions auxquelles le patron ne pouvait bien évidemment pas répondre. Arthuria ne lui en laissant par ailleurs pas le temps.

« Vous êtes ici, et pas au lit comme vous devriez l’être ! On n'a pas idée de se lever si tôt quand on était mourant la veille. »

Elle rouspéta bruyamment, se rapprocha de l’homme qui titubait en lui portant une chaise, on est jamais assez prudent. Elle attrapa son poignet, enregistrant le rythme de son poux, ça aurait pu être mieux, mais elle n’était pas obligé de le renvoyer se coucher de suite. Pourtant elle le poussa doucement mais fermement sur la chaise, à n’en pas douté s’il n’avait pas été affaiblit, la jeune femme aussi musclée qu’elle le soit n’aurait pas réussi à l’ébranler.

« Vous êtes à Al-Jeit, dans l’auberge de l’homme qui vous envoie des regards noirs depuis tout à l’heure.

-Tu exagères Arthuria ! Je ne lui lance pas de regards noirs, je me demande juste qui il est il n’a pas une stature normale.

- Vous avez raison, si on m’avait dit un jour que je rencontrerais un faël de cette taille ! Enfin, bref, un marchand vous a trouvé sans connaissance sur le bord d’un chemin, il vous laissé entre les mains des gardes de la ville, qui vous ont amené ici.

-Vous lui devez une fière chandelle, si vous aviez vu l’état dans lequel ils vous ont apporté ici, une vraie boucherie ! maugréa le patron avec une grimace de dégout.

- Toujours est-il que vous allez petit déjeuner, arrêter de vous stresser, je pense bien supposer que vous ne vous êtes pas retrouvé autant amoché en butant sur un caillou, mais dans votre état actuel vous ne pouvez rien faire, et quand bien même vous retrouveriez vos agresseurs ils n’auraient aucun mal à vous étourdir. Elle regarda le patron mal à l’aise, ne vous inquiétez pas je paie son déjeuner, il me le remboursera quand il en sera capable, n’est-ce pas monsieur… Qui êtes vous au fait ? »

La salle encore vide n’allait par tarder à se remplir, elle aurait aimé mettre deux trois choses au clair avant cela. Elle n’aimait pas les rumeurs, et les clients n’attendraient pas longtemps avant d’en lancer.

[HRP : trop de dialogue dans ce post mais je suis trop malade pour chercher autre, chose ! Gomen.]

Il était 8 heure quand Jilano ,se reveilla dans sa chambre.C'était une chambre classique d'auberge de Al-Jeit;qui comprenait un lit 2 places,une table de chevet ainsi qu'une baignoir en acier et une table de travail. Cela faisait plusieur mois qu'il n'avait plus dormit aussi longtemps.
Il avait pris une désicion, vivre sa vie.Il ce leva ,pris son couteau et traca sur le sol:

Avancer sans oublier
Avancer sans se retourner
Cheminement

Puis il s'habilla;tous de noir comme depuis la mort de son ami,pris le gant d'Ambarinal,ces dagues ,puis il cacha tous ses poignards dans sa tenue.Il pris ensuite le plateau de la veille ,ainsi que sa bourse,puis il entrepris de descendre manger.
Une fois les escalier descendu ,il pris la meme table que la veille ,mais cette fois si la salle etait deserte a part 3 personnes ,donc le barman .Il y avait aussi un jeune homme ,qui avait assez mauvaise mine ,et semblait ce deplasser avec beaucoup de difficulter ,Jilano compris de suite qu'il devait sagir de l'homme blesser dont lui avit parler le barman la veille.Il y avait avec eux une fille que Jilano ne reconnut pas tous de suite.
Il appela le barman ,et commanda un petit déjeuner ,il en profita pour demander le nom de la jeune fille et sa profession.
Le barman lui repondit:
Je pense qu'elle voudras se présenter elle meme,mais je peux vous dire au moins sa profession,elle est serveuse ici mais elle possede aussi le don du rêve.

Merci pour cette information.
Jilano contempla une nouvelle foisla fille ,il était sur de l'avoir vue dans le passé;il dessida d'aller lui parler.

Il se leva ,et se dirigea vers la fille une fois a coter de elle ,il l'entendit dire:
-Qui êtes vous au fait ?

Ces simple mots permir a Jilano ,de se rappelait ce soir ,où apres un des entrainement qu'il avait donner a Panta ,une de ses anciennes apprentie ,et surtout apres les blessure de celle ci ,une rêveuse lui avait sauvait la vie.Il ce rappela aussi ne pas cette presenter de soir la .

Il dit alors ,avec un grand sourire:

Jilano Alhuïn ,et encore merci pour mon ancienne apprentie.
Mais je pense que ce n'est pas a moi que vous posser la question!

Il n'aurait jamais fais sa par le passé ,mais comme le rappeler la poésie sur le sol de sa chambre ,il avait dessider d'avancer pour changer ,pour ce retrouver et surtout pour retrouver la voie sur laquelle il avancer autre fois.

Vous êtes ici, et pas au lit comme vous devriez l’être ! On n'a pas idée de se lever si tôt quand on était mourant la veille.

Comment peut-on se montrer si autoritaire avec un parfait inconnu ? Surtout avec lui ! Nuhadu s'est habitué au respect curieux des gens qui perçoivent assez vite ses différences avec les Alaviriens de souche. Loin d'en être choqué, il est piqué par ce qui sonne comme des reproches ! Sa bouche instinctivement pour protester, mais les mots prennent sens dans son esprit avant que le premier son sorte.

Il était mourant la veille..

Impossible ! Elle se trompe c'est certain ! Aucun mourant ne peut se lever du jour au lendemain, même pas lui, ni un Faël, personne ! Pourtant.. il n'a pas retrouvé de traces de ses blessures. Mais qu'est-ce qui cloche ici ! Depuis quand les bouseux s'attaquent aux gens qui quittent la ville et depuis quand les demi-Faëls retrouvent reviennent à la vie en une nuit de sommeil ? Quelque chose cloche ici.. ce doit-être un cauchemars ! Il n'y a pas d'autres explications !
Pourtant, les mains qui le poussent sur une chaise, le tirant par la même de sa réflexion inutile, sont tout ce qu'il y a de plus réelles. Il s’assoit sans même pouvoir envisager la plus minuscule résistance. Il lance un regard offusqué à cette jeune serveuse qui se permet ainsi de lui imposer ce confort. Ça à beau être pour son bien, elle n'a aucun droit sur sa volonté à se détruire pour ses idées !
Une pensée de gamin.

- Vous êtes à Al-Jeit, dans l’auberge de l’homme qui vous envoie des regards noirs depuis tout à l’heure.

L'homme en question ne tarde pas à protester et à nier ce qui pourtant sautait aux yeux du voyageur fatigué. Son explication est finalement rassurante, on porte encore une certaine curiosité à son égard, il saute vite aux yeux qu'il n'est pas normal, même pour un Faël. La jeune femme n'en oublie pas moins de répondre à ses questions, beaucoup plus loquace que son patron. Malgré lui, il ne peut s'empêcher d'approuver mentalement l'homme bourru, elle semble beaucoup trop gentille pour son propre bien, et finalement un sentiment de culpabilité lui tort l'estomac. A moins que ce ne soit la faim soudaine qui le prend aux tripes ? Il meurt de faim c'est une évidence !

Un regard à ses côtés lui rappelle qu'il n'a pas de bourse, pas d'or et que les chances qu'il retrouve ses biens sont infimes. Il ne peut pas accepter l'offre de la jeune femme. Quitte à mourir de faim, il ne la dépouillera pas plus de ses propres biens. Au fond, elle a bien raison, sans ses lames, sa monture et son arc, il n'a aucune chance de les retrouver et de se venger. Sans sa bourse, aucune chance de trouver des remplaçant à tout ses trésors perdus. Au final, il est déjà certain qu'il ne pourra jamais la rembourser.
Il secoue la tête, prêt à lui refuser son offre et à se lever pour quitter l'auberge, aussi difficilement qui le lui faudra, quand un homme se présente à eux.

Jilano Alhuïn ,et encore merci pour mon ancienne apprentie.
Mais je pense que ce n'est pas a moi que vous posser la question!

Il lève ses grands yeux noir sur l'inconnu qui se dévoile de manière si incongrue. Il remarque tout de suite ses vêtements de cuir, ses bottes et sa cape, témoignant sans aucun soucis de son statut de voyageur. L'espoir qui germe dans son esprit brille presque dans ses yeux tant le regard qu'il lui porte est intense.
Cet homme pourra peut-être l'aider ! Il semble avoir une dette envers la jeune femme. Elle guérit apparemment beaucoup de monde. Comment a-t-elle fait pour le guérir lui ? Aucune idée ! Et pour le moment il n'y porte aucun intérêt ! C'est le moment ou jamais ! Il faut qu'il reparte au plus vite s'il veut retrouver leurs traces !

-Voyageur.. as-tu un cheval ? S'il te plaît, emmène moi sur la route qui mène à l'arche ! Ça ne te prendra qu'une heure ou deux !

Toutes ses prudentes pensées s'envolent d'un seul coup, tout comme les réponses qu'il devait donner à la jeune femme. Le besoin qu'il éprouve de retrouver Kishi et ses affaires lui sont devenus si pressant qu'il en devient téméraire, voir fou. Ses phrases semblent claires et sûres, mais son cerveau ne pensent plus que sang, vengeance et perte. Son état n'est rien devant sa volonté, il ira dès que l'homme dira oui, ou il sortira à la recherche de personnes plus clémentes.

Il se redresse, puisant dans toutes sa détermination pour se tenir debout et ne laisser échapper aucun tremblement ni aucun vertige. Il veut se montrer fort et apte à chevaucher pour que l'homme ne lui montre aucune excuse sinon sa couardise.

-Peux-tu aider un homme à retrouver ses bien ? Sans cela, je n'aurais rien pour remercier cette femme et rembourser sa trop grande gentillesse.
Aide moi s'il te plaît.

[Désolé si je vous fait attendre ^^' mais à part le week-end, j'ai pas l'occasion de passer]

-Voyageur.. as-tu un cheval ? S'il te plaît, emmène moi sur la route qui mène à l'arche ! Ça ne te prendra qu'une heure ou deux !

-Peux-tu aider un homme à retrouver ses bien ? Sans cela, je n'aurais rien pour remercier cette femme et rembourser sa trop grande gentillesse.
Aide moi s'il te plaît.

Deux phrases qui interpelere Jilano ,deux phrases qui l'obligérent à regarder cet homme ,deux phrases qui lui en rappeler d'autre, deux phrase qui lui rappeler son apprentisage ,deux phrase qui lui rappelere son passé ,son cheminement ,ses choix ,ses routes;celle imprinter et celle ratés;deux phrases qui prononcé par un autre n'aurait rien fait venait d'ouvrir Jilano ,de le faire renaitre.

Il se pencha et écrit sur le sol:
Phrases
Mot
Tout

Puis il se tourna vers cet homme ,il l'examina de plus prés ;Il ce rendit compte au premier regard qu'il n'allait pas bien ,qui souffrait mais surout qu'il essayer de ne pas le montrer,de faire disparaitre ce mal surement pour ne point montrer ces faiblesses si Jilano était un ennemie ,ou juste par fierter.Mais si ce que disait Arthuria était vrai ,il était encore mourrant la veille,cela l'impressionait et le forca a examiner d'encore plus pres cet homme ;il posseder des yeux noir ,de longs cheveux noir mais il avait surtout un coter Faelle ,ce qui sugerer un demi-faelle ,car il ne posseder pas la peau aussi bronzé des Faëlles de sang "pure".Ils était donc pareil ,cela provoqua un deuxieme choc à Jilano, c'est origine venait a lui pour lui rapelait sa voix.
Mais Jilano devait répondre a ces questions ,il devait prendre un choix ,et voyant la detresse de cet homme ;il était persuader qui devait la donner vite.
Jilano n'avait pas réellement envie de lui dire non ,mais pas non plus envie de lui dire oui sans autre expliquation.Il voulait savoir ce que cet homme voulait retrouver ,où cela se situait etsurtout qui lui avait fait cela .Il avait réellement envie d'aider cet homme,car il semblait vraiment perturber par cette mystérieuse perte mais aussi car Jilano avait la certitude que cela l'aiderait lui aussi ,c'était un peu egoiste mais c'était réel.

Il lui dit alors:
"Je veux bien t'aider à retrouver ce que tu cherche, mais pour cela tu doit d'abord retrouver tes forces ,et si tu le veux bien m'expliquer se qu'il c'est passé et ce que tu recherche .Je ne vais pas te mentir ,Je pense que si je t'aide ,je m'aide.De plus ,je pense que ceux qui t'on fait cela seront toujour ensemble ,tu aura plus de chance avec un compagnon a tes coters.
Si je te demande de te dévoiler ,je dois en faire de meme avec moi donc...."

Il appela le barman ,et lui commanda 2 chopines de Biere ,ainsi que 2 autre petits-déjeuner.En lui presisant qu'il le payerait le jour de leurs départ ,si cela ce faisait.Une fois ,le tout servit et le barman reparti ,Jilano repris la parole:

"Donc je me présente Jilano Alhuïn ,semi-faëlle,originaire de Illuin. Mon métier ,euh, disont que je voyage a travers le monde pour ,euh,explorer ,oui c'est ca.Sinon disont pour te rassurer que je sais me battre ,que je possede deux cheval ,mais que un pour l'instant car l'autre ce repose dans une étable .Sinon quoi d'autre ,HA oui ,j'accepte de t'aider a retrouver ce que tu as perdu ainsi que ceux qui ton fait cela ,mais en echange je veux savoir ce que tu as perdu et qui nous pourchasseront .Deal?"

Puis il commenca a manger son bacon en regardant toujour l'homme dans les yeux.

Arthuria avait bien envie d’assommer les deux hommes. Autant le géant que le marchombre, et oui elle n’était pas conne non plus, elle savait bien qu’il était marchombre. Quel voyageur normal irait pousser sa prunelle à se casser la gueule et à se rompre les os en plein milieu des montagnes ? De toute manière, les marchombres avait une aura particulière, que la jeune femme reconnaissait.

Les deux hommes cherchaient vraiment à rendre ses efforts inutiles ? Elle avait eu du mal à sauver le géant. Et déjà il voulait en découdre à nouveau. Bravo, les hommes ne pensaient-ils vraiment qu’à se battre ? Elle eut un frisson, son visage se referma. Un instant elle était revenue en arrière, un instant elle avait revu la haine des hommes, un instant elle avait ressenti la peur.

Elle se détourna des deux hommes sans un mot alla chercher leur petit déjeuners autant parce qu’elle était serveuse ici que pour masquer son doute. Elle aurait pu les mépriser, mais c’était un sentiment dont elle était incapable. Elle alla en cuisine, elle ramena deux assiettes d’avoine chaud, trempé dans du lait sucré de miel. Un petit déjeuner adéquat, peut cher, gourmand. Elle ne rapporta pas de bière, de la bière au petit déjeuner, et quoi encore ? De plus la bière échauffait les esprits, et elle n’avait pas envie de gérer cela.

« Bon ap. »

Elle repartit, elle comprenait le besoin pour le grand brun de retrouver ses origines, elle comprenait qu’il y avait des choses auxquelles il tenait, elle comprenait aussi qu’il veuille les retrouver. Elle ne comprenait pas le besoin d’en découdre. Elle savait qu’il y aurait des blessés, et rien que cette image lui fit mal. Elle se dit que sauver tout le monde était une ânerie. Et si un jour elle sauvait un tueur qui faisait énormément de mal ?

Cela ne changeait en fait rien. Elle faisait son possible avec ce qu’elle avait, les gens feraient ceux qu’ils voudraient de ce qu’elle leur offrait. Elle elle faisait juste son possible pour que personne n’ai jamais à souffrir un centième de ce qu’elle avait souffert. Elle se retourna brusquement.

« Je sais que vous ferez ce que vous voudrez, mais laissez moi venir avec vous, je soignerais les blessés après votre départ. »

[Désolée du temps à répondre j'ai quelques problèmes sentimentaux en ce moment, et quand j'me pose devant l'ordi pour écrire rien ne vient, j'ai tout de même essayé de vous faire un petit truc pour ne pas vous bloquer.]

L'homme l'observa.
Un air comme lointain sur le visage, comme si une quelconque muse c'était emparée de son oreille pour lui murmurer une chanson aux accents envoûtant que nul autre n'entendra jamais. Mais d'autres purent la lire.

Phrases
Mot
Tout

Nuhadu se demande s'il n'est pas tombé sur un fou. Qui peut bien s'amuser à écrire des mots sur le sol d'une taverne, quand on lui implore de l'aide ? Des mots aussi dispersés et larges de sens qui plus est ! Mots, phrases, tout.. que faut-il y comprendre ?

Les mots forment les phrases quand ils ne font qu'un ?
Trop simple pour l'impression d'infini qui ressort du poème écrit sur le sol. Il ne ferait qu'enlever à la pensée de l'homme en voulant se la traduire. Il a aussi d'autres soucis pour le moment. Des soucis qui le torturent et qu'il aimerait pouvoir régler au plus vite.

"Je veux bien t'aider à retrouver ce que tu cherche, mais pour cela tu doit d'abord retrouver tes forces ,et si tu le veux bien m'expliquer se qu'il c'est passé et ce que tu recherche .Je ne vais pas te mentir ,Je pense que si je t'aide ,je m'aide. De plus ,je pense que ceux qui t'on fait cela seront toujour ensemble ,tu aura plus de chance avec un compagnon a tes coters.
Si je te demande de te dévoiler ,je dois en faire de meme avec moi donc...."

Pas de chance, l'homme est une personne qui semble aimer prendre son temps là où Nuhadu craint de perdre le sien. Il n'a pas l'envie de laisser filer ses pilleurs s'enfuir avec ses affaires, mais il semblerait qu'il n'ait pas le choix. Il ne risque pas de trouver une autre personne qui lui offrira généreusement son aide, il ne peut donc que se résigner. Les épaules tombantes, il accepte de s'installer avec l'homme, et l'écoute patiemment, le découvrant terriblement bavard. Il ne lui reste plus qu'à prier que l'homme fasse au moins aussi bien qu'il n'en dit.
Quand l'homme avait aussi commandé à manger, et la serveuse qui avait sauvé la vie de Nuhadu ne semblait pas ravie qu'il ait trouvé un moyen de se venger. Même si elle leur en veut d'être belliqueux, stupide ou gamin, elle fait son travail sans se plaindre. Une personne honorable, pense l'homme à la peau sombre, elle reste fidèle à elle même sans pour autant trahir son devoir. Il s'en veut presque de la mettre de mauvaise humeur alors qu'il lui doit la vie et la santé. Il aura beau la récompenser de tout son argent, il ne pourra que se sentir coupable de la contrariété qu'il lui cause.
L'homme ayant fini, il commence à manger son assiette, après en avoir tendu une a Nuhadu qui hésite encore à l'accepter, ou à ce qu'il doit lui répondre. Que faire ?

« Je sais que vous ferez ce que vous voudrez, mais laissez moi venir avec vous, je soignerais les blessés après votre départ. »

Nuhadu tourne un regard interrogateur vers la jeune femme. Soigner les blessés, ça entend aussi ceux qui l'ont pillé. Il ne peut se résoudre à lui dire qu'il y aura sans doute des morts, ni même à l'y confronter, et encore moins à risquer de la voir mourir par faute de sa grande gentillesse.

-Je vous dois beaucoup.. et si je ne peux pas vous remercier maintenant, je ne peux pas non plus prendre le risque de vous causer du tort. Vous feriez mieux de rester ici.. il pourrait avoir besoin de vous.

En parlant, il désignait d'un coup de tête fatigué le patron de l'auberge. Il semble à Nuhadu qu'il a déjà beaucoup nuit à cet homme, et il s'en voudrait de la priver de son aide et d'une personne aussi pur.. et peut-être aussi noble. Elle a une façon de s'exprimer et de voir le monde, qui lui accordent une aura étrange. Mais qu'importe cela, tant qu'elle restera une femme incapable de se défendre elle même, il prendra pas le risque de la guider vers le danger.
L'homme est différent. Il prétend savoir se battre, et bizarrement, il le croit. Ses gestes sont suffisamment assurés et souples pour qu'on lui accorde de savoir manier et maîtriser son corps. Une lame à la main, il doit être effrayant. Et il doit lui offrir une part de lui s'il veut se retrouver..
Tout comme il doit son identité à la serveuse, Arthuria comme l'a appelé le patron.

-Je me nomme Nuhadu. Ce que j'ai perdu, mis à part ma fierté, se sont toutes mes possessions, des plus insignifiantes comme l'or, aux plus personnelles et sentimentales, comme Kishi ma jument ou mes armes que je conserve comme des cadeaux de mon passé. Elles m'ont été dérobé par six individus. Ce ne sont pas d'habiles voleurs, mais l'un d'eux m'a surprit par derrière.. suite à quoi je n'ai aucun souvenir. Je suis certain qu'ils ne sont pas encore partis, ils n'ont qu'un cheval et ils sont six, ils doivent vouloir tendre d'autres pièges sur les routes qui quittent la capitale. Tout est là.. S'il vous plaît partons au plus vite..

Il se retient de parler de cette envie de meurtre qui tiraille ses bras devant la serveuse. Il sait qu'en en prenant conscience elle ne les laisserait pas partir sans elle. Mais d'un autre côté, il a peur qu'à deux ils ne suffisent pas à repousser tout ces gens.. surtout qu'il n'a ni ses lames, ni son arc... autrement dit, il se jette nu dans la gueule du tigre. Cela ne vaut pourtant pas le coup de risquer la vie de cette personne, si?

[pardon du retard ^^, et ne t'en fait pas Jilano, je comprends que tu t'inquiètes de ne pas me voir répondre, j'ai juste eut du mal à y trouver le temps.]

Je me nomme Nuhadu. Ce que j'ai perdu, mis à part ma fierté, se sont toutes mes possessions, des plus insignifiantes comme l'or, aux plus personnelles et sentimentales, comme Kishi ma jument ou mes armes que je conserve comme des cadeaux de mon passé. Elles m'ont été dérobé par six individus. Ce ne sont pas d'habiles voleurs, mais l'un d'eux m'a surprit par derrière.. suite à quoi je n'ai aucun souvenir. Je suis certain qu'ils ne sont pas encore partis, ils n'ont qu'un cheval et ils sont six, ils doivent vouloir tendre d'autres pièges sur les routes qui quittent la capitale. Tout est là.. S'il vous plaît partons au plus vite..

Partir au plus vite ,quel idée il n'avait meme pas d'arme et de plus ,maintenat que Arturia les accompagnée ,car Nuhadu n'arriverait pas a la faire changer d'avis et Jilano était assez comptant de pouvoir la comptait dans l'equipe une reveuse sa servait toujour etsurtout celle ci car il la connaisait,il devait encore trouver un autre cheval et surtout Jilano devait d'abord chercher des informations sur ces individus pour savoir ou les trouver.Mais Jilano savait que quand il aller dire a Nuhadu qu'il devait attendre le lendemain ,il aller ce mettre en colere,et Jilano le comprenais un peu .

Il lui dit alors ,a lui et a Arthuria :
"Non ,nous ne partirons pas de suite ,je dois encore trouver un cheval pour Arthuria ,a moins que vous en aavait un?(demanda t-il en se tournant vers Arthuria)Je dois aussi te trouver des armes ,tu prefere quoi?(cette fois si en se tournant vers Nuhadu) et le plus important ,ou pas ,je dois trouver des informations sur ces 6 hommes pour connaitre leur points de rassemblement.Sinon nous ne pourrons jamais les trouver."

Il pris un petit temps de repos et recommenca a parler mais cette fois ci en ne regardant que Nuhadu et en le regardant dans les yeux et dit:

"Je comprends ta peine ,ta frustration et ta colere et surtout ton envis de pourchaser et je pense tuer ces hommes ,mais tu dois te consentrer et oublierla vengance ,se qui compte ses de retrouver tes affaires ,la vengance n'apporte rien."

Puis il pris son couteau et inscrit sur la table:

Vengance
Errance
Perte

Puis il sortit de la taverne ,sans attendre de reponse .Il ce dirigea vers les ecuries ou ce reposer ces Chevaux et demanda au gardien si il avait un cheval a vendre ,celui ci lui presenta un cheval ,lui dit le prix ,Jilano ne chercha pas a négocier il pris le cheval et ce dirigea vers l'armurier ,en esperant etre suivie par Nuhadu et Arthuria!!

-Je vous dois beaucoup…

Arthuria n’avait jamais demandé à être remerciée. Elle faisait juste son possible pour aider les autres. Elle était devenue comme ça en rentrant de l’île des Alines. Elle n’avait plus rien à chérir, sa propre existence lui était indifférente, elle avait donc de la consacrer aux autres. Elle n’était bonne qu’à cela, ses prédispositions l’avaient juste aidé à rentrer dans l’ordre des rêveurs.

- Et si je ne peux pas vous remercier maintenant, je ne peux pas non plus prendre le risque de vous causer du tort.

Elle s’y attendait à cela. Elle passait pour une faible rêveuse, ne sachant ni manier une épée, ni manier un arc. Elle préférait dire faible rêveuse au vu du caractère de la majorité des gens de sa profession que faible femme. En réalité, elle n’avait pas touché une épée depuis deux ou trois mois, et un arc depuis bien longtemps. Sa maladie n’ayant aidé ni à l’un ni à l’autre, mais ces choses là ne s’oubliaient pas avaient elle découvert après ses six années de captivité.

- Vous feriez mieux de rester ici... Il pourrait avoir besoin de vous.

Il parlait du patron. Arthuria savait qu’elle manquerait, elle savait qu’elle avait une grande dette envers son patron qui s’était occupé d’elle pendant sa convalescence. Et elle savait qu’il la laisserait partir en sachant qu’elle lui serait redevable et devrait rester plus longtemps à son service. Ce qu’il espérait. Elle, elle commençait à se dire qu’en s’établissant dans une grande ville elle aurait plus à faire qu’en battant la campagne. Pourtant elle ne dirait rien là-dessus au patron, de peur de changer d’avis et de le décevoir.

Le jeune homme se présenta enfin. Il s’appelait Nuhadu. Et s’il voulait tant récupérer ses affaires c’est qu’elles étaient des souvenirs. Elle comprenait, bien que ne portant jamais de robe elle n’aurait su se séparer de celle de sa mère. Il narra la façon dont il s’était fait avoir par les bandits. En gros c’était un pas de cul phénoménal, il s’était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Et contrairement à la jeune fille, il ne pouvait pas compter sur l’effet de surprise. Ceux qui l’attaquaient, au vu de sa taille, ne pouvaient pas se tromper sur sa force, alors que celle d’Arthuria ne présageait rien de la sienne.

- Non, nous ne partirons pas de suite, je dois encore trouver un cheval pour Arthuria, à moins que vous en avez? Demanda Jiliano.

Elle ne l’avait peut-être rencontré que deux fois, mais il savait qu’elle ne lâcherait pas le morceau. Elle ne les laisserait pas partir. Elle lui en était reconnaissante.

« Non, répondit-elle, mais je peux en louer un à moindre prix à l’une de mes connaissances. »

- Je dois aussi te trouver des armes, tu préfères quoi? et le plus important, ou pas, je dois trouver des informations sur ces 6 hommes pour connaitre leur point de rassemblement. Sinon nous ne pourrons jamais les trouver.

C’était pour cela qu’elle aimait les marchombres, ils réfléchissaient et ne fonçaient pas dans le tas comme des gros bourrins. Elle appréciait cela. Elle apprécia aussi ses paroles, même si elle ne les aurait pas formulées ainsi. Par contre elle le regarda horrifiée noter quelques mots, trois pour être exact, dans le bois de la table. Le patron allait gueuler, elle allait devoir poncer la table. Elle ne dit rien. Il sortit, il s’attendait à ce que ses compagnons le suivent. Elle soupira, il n’attendait pas les autres.

« Allez-y, Nuhadu, moi je dois travailler… et je possède de toute manière déjà une épée et un arc pour me défendre. Je ne serais ni un poids, ni une cible. Essayez d’être là vers trois heures, c’est une période creuse, et je pourrais revoir vos pansements. Si vous sentez que la tête vous tourne asseyez vous quelques minutes, si cela ne passe pas, rentrez vite, je vous ausculterais. Gardez courage, Jiliano sait ce qu’il fait, vous retrouverez vos possessions, mais ne pensez pas qu’il faille venger votre honneur car c’est sans honneur que ces hommes s’en sont pris à vous.»


[HRP : Pour m'excuser du temps d'attente je vous ponds un pavé ! =D ]

Les idées défilent dans son esprit, tourbillon de pensées fulgurantes.. sans queues ni têtes au passage. Il fonce simplement tout droit au milieu de la foule, ne prêtant attention ni aux regard curieux des passants sur lui, ni aux bousculades de ceux qui ne sont pas curieux et ne l'ont pas aperçut. C'est sans doute l'ennui avec les citées de l'Empire ! La foule. Trop de gens qui ont leurs buts et leurs besoins.
Le problème, c'est qu'aujourd'hui il fait partit de ces gens. Il avance aussi vite qu'il le peut, se donnant la peine de peu de détour, il avance juste. Il n'est qu'un trait de détermination fendant le grouillement incessant des gens dans les rues. Heureusement qu'il a sa détermination et son repas récent dans le ventre, faute de le remettre totalement d’aplomb, ça lui évite de grimacer quand les souvenirs, pourtant presque invisibles, de la veille l'élancent par endroits. Ce n'est pas si terrible, il lui suffit d'étirer un peu la bouche sur le côté, comme pour pousser un grognement, pour que ça ne change RIEN DU TOUT ! L'abrutit se contente d'assumer cette douleur qu'il a choisit de porter. Il a décidé qu'il n'attendrait pas, il ne le fera pas.
Il sait que ses épées à la main, il peut mettre à bas ces six paysans en même temps ! Il sait jouer du fer et il le leur montrera.. Mais dans sa condition actuelle, il n'a ni ses épées, ni l'assurance de pouvoir user de toute sa hargne habituelle lors d'un combat ! Lui qui aime tant sauter et se fendre, poursuivre l'adversaire et jouer avec ses lames, il risque d'avoir du mal si le moindre de ses mouvements le déconcentre !

Han.. tant pis, il essaiera, réussira ou mourra. Il n'a ni autres choix, ni autres envies. Kishi l'attend.. c'est fou.. mais savoir sa jument entre les mains de rustres le met plus en hargne que sa défaite cuisante. Et puis.. et puis il a déjà dit qu'il tenait à ses affaires ! Il se le répète en boucle depuis peu, il n'en peut plus qu'on lui dise de s'asseoir et d'attendre !

Rien ne l'arrêtera !
Sinon la poigne ferme d'une personne qui se révèle être la gentille serveuse..
Dire qu'il pensait l'avoir bernée..

-T’es un putain de grand con tu sais ça ? En l’état actuel tu vas te faire tuer comme un idiot, ta jument finira sa vie aux mains d’hommes impitoyables et tout ça parce que tu refuses d’attendre une nuit, et d’accepter l’aide d’un marchom… Merde.

Nuhadu ouvre de grands yeux étonné. Elle a tout perdu de ce qu'elle était il y a peu. Ce n'est plus la gentille serveuse qui garde son bras avec tant de force. Il n'y a plus rien d'agréable dans ses mots ou sa voix. Juste des vérités pures et dures avec lesquels elle le frappe sans retenue, jusqu'à une dernière étonnante.

Marchombre.. Il devine la fin de ce mot, c'est qu'il lui est vaguement familier.. trop vaguement pour qu'il pusse l'identifier avant qu'elle ne reprenne la parole. Elle s'est calmée d'une grande inspiration.. et la transformation se fit immédiates. La lionne qu'il avait sous les yeux redevient une charmante serveuse, inquiète et légèrement autoritaire, juste le chouïa pour qu'il ne le prenne pas mal.. pas trop mal.
Mais toute ces vérités, sont ses vérités. Pas celle de Nuhadu.
Il lui offre un sourire désolé, chose qui aurait pu être des cris de colère si elle était restée lionne plus longtemps. Ce sourire n'est en un rien une moquerie, mais juste sa façon d'imposer l'évidence qui va perler de ses lèvres. L'évidence et surtout la source de toute sa mentalité.

- Tout hommes.. non tout être pensant, à le droit de choisir le jour de sa mort. Tu n'as pas celui de m'en empêcher. Jilano non plus. Vos pitiés vous aveugle, vous ne voyez en moi qu'un homme avide de vengeance et fou. Je ne suis pas seulement un homme, je suis aussi un Faël et de ce fait je clame la liberté que vous tentez de me voler... Je dois la retrouver au plus vite et si je peux marcher, je n'irais pas plus vite qu'en marchant. Vois. Je peux.

Il pose doucement la main sur la poigne de la jeune femme. Il n'est plus du tout surpris qu'elle possède un arc et une épée. Elle a une force qu'on ne peut sûrement pas acquérir en posant des cruchons sur une table. Même si elle faisait des bras de fer avec toutes les brutasses qui viennent boire à son comptoir, il n'aurait pas pu aligner cette force.. Et il ne la voit vraiment pas faire un bras de fer !
Dommage, pense-t-il. Elle aurait été d'une grande aide en l'accompagnant. Mais l'art d'afficher un sourire ironique est courant chez les Faëls et rien de cette tristesse ne déteint sur son visage.

- Montre moi que ma vie a vraiment de l'importance à tes yeux et laisse moi la vivre comme me le dicte mon cœur.. De plus, s'il m'ait donné de choisir ma mort, je n'ai pas encore décidé de la vivre ! Je m'en vais récupérer mes biens c'est tout. Je reviendrais te prouver que tu avais tort de t'inquiéter ce soir même!

A son tour de la tutoyer. C'est devenue instinctif depuis qu'elle l'a usé une première fois. Malgré tout le respect qu'il lui voue pour lui avoir sauvé la vie, il ne peut empêcher le naturel de revenir au galop !
Ne se déparant pas de son sourire, il attend qu'elle se décide à lâcher sa main, sans forcer dessus. Peut-être parce qu'il n'aurait pas la force de se défaire d'une telle poigne, même sans compter ses blessure ! Et peut-être aussi parce qu'il veut qu'elle décide d'elle même de le libérer d'une entrave qu'elle pose sur sa vie.

Marchombre.. le mot lui revient avec sa signification.
Des prétendus voleurs, surtout reconnus dans les convois comme des hommes compétant au regard aiguisé. Ce qu'il sait d'eux, c'est surtout qu'ils prêtent un grand intérêt à leur libre arbitre.
Peut-être Jilano n'a-t-il pas conscient qu'il est nuisible pour le libre arbitre de Nuhadu.

Après tout, un Faël captif, ça n'a pas le droit d'exister!

[Juste un détail: Nuha porte quand même une chemise il n'est pas torse nu, malgré ce que laisse entendre l'avatar ]

Jilano était assez content de son petit effet, partir sans attendre de réponse et surtout donner des excuse bidons a un homme qui voulait retrouver ses affaires mais qui était aussi trop sûr de lui ,de sa force et surtout de sa santé ; Jilano était sûr d'avoir énervé Nuhadu et cela dans le but de lui donner une leçon qui permettrait a Jilano de rechercher des information sur ces brigands et sur leurs façons de choisir leurs victimes car Jilano ne se voyait pas arriver sur leur campement en barbare et tuer toute résistances.

En parlant de ça, Jilano avait bien fait de venir chez ce marchands d’armes des bas quartier ,plus par économie et pour lui poser des questions ,car une fois les présentation faite (ce qui consister à lever les mains et a ce laisser prendre toute armes ,que Jilano avez laisser sur son cheval a la charge d’une petite fille que Jilano connaissait et en qui il avait confiance) le marchand lui proposa directement des armes qu’il avait ,d’après lui ,acheter a un très bon fabriquant ,donc de très bonne armes. Jilano comprenant le sous-entendue (explication : cela veut dire que le marchands a fait affaires avec des voleur donc surement avec ceux que Jilano recherché) demanda si ,ce marchands lui avait vendu cette semaine un arc et des épées jumelles, le marchand lui dit que comble de chance il avait cela ,il lui présenta en faisant l’éloge de l’arc (sa ficelle, son bois ,ces flèches ) puis des épées jumelles ( le fait qu’il était facile de les manier en même temps ,Jilano aurait bien voulut le voir).
Il lui donna enfin un prix ,ceux qui veux dire dans ce genre de boutique ,accepte ce prix où je prends ta bourse et je te laisse peux être vivre .
Jilano ne cherchant pas la confrontation surtout avec cette arc pointer sur lui ,donna l’argent au marchand ,mais lorsque celui si baissa son arc et tendit la main pour prendre la bourse ,Jilano lui attrapa la tête ,puis la lui bloqua sur la table ,il lui dit alors ;entre les pourquoi ,lâche-moi ,je vais te tuer ,désoler, on peut discuter et autre phrases que les gens prononce quand il sont en danger ; dit moi où je peux trouver les brigands qui ton vendu ces armes.

Le marchand n’étant pas bête, sans être pour autant une flèche, mais surtout très lâche lui indiqua l’emplacement de leurs « quartier général », Jilano le remercia puis pris congé sans oublier d’emmener les armes et de casser l’arc du marchant, on n’est jamais trop prudent. Il remercia la petite fille, lui donna la somme promise ainsi qu’une poupée qu’il avait acheté pour elle sur le marché.

Puis il retrouva à la taverne, mais il dû en revenant sur ces pas, neutraliser une bandes de voleur croyant avoir à faire a un nomade égarer.
Arriver à la taverne, il vit Nuhadu en sortir d’assez mauvaise humeur, puis il le vie s’engager dans la foule et y évoluer d’une marche plutôt énerver ,bousculant plusieurs passant et en ne regardant que devant lui.Jilano le suiva puis apres un petit moment voyant Arthuria arrivé il alla se placer dans une impasse , Arthuria arreta Nuhadu en lut posant une mais sur l’épaule et lui dit :


-T’es un putain de grand con tu sais ça ? En l’état actuel tu vas te faire tuer comme un idiot, ta jument finira sa vie aux mains d’hommes impitoyables et tout ça parce que tu refuses d’attendre une nuit, et d’accepter l’aide d’un marchom… Merde.


Quoi ? Elle venait de lui révéler qui il était vraiment, mais comment pouvais telle faire ça. Jilano fut sur le coup super offenser mais il comprit que dans l’énervement Arthuria avait pu laisser échapper cela, de plus elle essayer de l’aider .Passer cela Jilano remarqua que Nuhadu fut comme lui sur le coup, plutôt surpris de la déclaration d’Arthuria, mais il ce repris de suite et lui donna deux discours digne d’un grand orateur.


- Tout hommes.. non tout être pensant, a le droit de choisir le jour de sa mort. Tu n'as pas celui de m'en empêcher. Jilano non plus. Vos pitiés vous aveuglent, vous ne voyez en moi qu'un homme avide de vengeance et fou. Je ne suis pas seulement un homme, je suis aussi un Faël et de ce fait je clame la liberté que vous tentez de me voler... Je dois la retrouver au plus vite et si je peux marcher, je n'irais pas plus vite qu'en marchant. Vois. Je peux.

- Montre-moi que ma vie a vraiment de l'importance à tes yeux et laisse-moi la vivre comme me le dicte mon cœur.. De plus, s'il m'ait donné de choisir ma mort, je n'ai pas encore décidé de la vivre ! Je m'en vais récupérer mes biens c'est tout. Je reviendrais te prouver que tu avais tort de t'inquiéter ce soir même.


Jilano avait encore plus l’impression que cet homme penser pouvoir battre toute homme sur Gwendalavir, Jilano en revenez à penser que les Faëls avait encore du chemin à faire avant de pouvoir vivre avec les humains et surtout de ne pas les considérer comme inferieur.
Jilano décida qu’il était temps d’intervenir, il sortit de son abri, en gros d’une impasse .Il se dirigea vers Nuhadu et Arthuria et leurs dit :

« -Nuhadu ,j’ai deux bonnes nouvel pour toi ,une mauvaise et surtout on doit discuter de ta vision du monde ,mais on verra sa plus tard .En attendant ,je veux te donner ceci (il lui tendit l’arc et les épées)je pense que cela t’appartient ,deuxième bonne nouvelle je sais ou trouver les hommes que tu cherches ,maintenant la mauvaise nouvelle ,tu devras attendre demain avant d’y aller ,premièrement car je ne te donnerais l’adresse qu’une fois à la taverne ,deuxièmement si tu essayes encore de partir seul ,je t’assomme et ton entreprise prendras encore plus de temps .Maintenant je vous propose de rejoins la taverne pour discuter de tout cela et éviter de provoquer un accident en restant au milieux de la route avec tous ces gens qui ce sont arrêter pour vous écouter. »

Mais cette fois si ,il attendit leurs reponse en ce placant devant eux et en croisant les bras sur sa poitrine.

Franchement... Elle avait rarement eu de patient aussi borné. Sa décision était de toute manière prise. Elle ne le laisserait pas se faire tuer pour rien. Il parlait de pitié, et c’était malheureusement bien loin du sentiment que ressentait la jeune fille. S’il se faisait tuer, elle se sentirait coupable. Elle ne faisait pas vraiment ça pour lui, par égard pour lui. Elle faisait ça par égoïsme. Elle pouvait supporter ses souffrances à elle, elle avait des cadavres dans les placards, des cadavres qu’elle ne ressortirait jamais. Ce qu’elle ne pouvait pas, c’était rester les bras pendant le temps que quelqu’un se faisait tuer. C’était au dessus de ses forces. Elle ne pouvait tout bonnement pas le faire.

Peut-être perdrait-elle cette peur de voir les gens mourir avec le temps… Etait-ce car elle était une jeune rêveuse ou parce que le pouvoir de ses rêves était fort mais elle n’avait encore jamais perdu un patient. Et l’idée même d’une perte la terrifiait. L’idée de la mort en elle-même était supportable… Tant qu’il s’agissait de la sienne.

Il parlait de liberté, de liberté de choisir, du fait de ses origines faëlles. Ne le voyait-il pas que sa phrase en elle-même était contradictoire ? Ses origines le poussaient à la liberté ? Il ne la choisissait donc pas, il était sujet au déterminisme de son éducation, du milieu ou il avait grandit. Et la liberté… Telle qu’il l’envisageait était la liberté qui lui avait été enseignée. Comment pouvait-il être sûr que c’était cela être libre ? Une liberté dans la mort… Non. Il n’y avait rien tel, la mort c’était la fin des possibles, la fin du combat, le dernier abandon de sa liberté, celui ou l’on refusait de ne plus jamais l’exercer, car ce n’était pas un choix de mourir, c’était une fatalité.

Et de toute manière, quoi qu’il dise, cela se voyait qu’il avait du mal à se tenir sur ses jambes, qu’il ne tiendrait pas debout. Son pou aussi était élevé, trop élevé, elle ne doutait au simple contact du poignet de l’homme qu’il s’effondrerait bientôt. Elle desserra légèrement son emprise, inquiète. Sa main remonta jusqu’au coude pour mieux sentir son poux, il était anémié. Il n’avait pas eu le temps de refaire ses globules rouges et à cela elle ne pouvait pas l’aider. A une personne normale elle aurait conseillé le lit pendant une semaine, à lui elle prescrirait bien trois jours… Mais une nuit de sommeil serait déjà une bonne chose, surtout si elle pouvait guérir les dernières blessures du jeune homme et faire disparaître tous les bleus qui lui pompait pas mal de sang… Il devait sentir des palpitations, avoir l’impression que ses muscles se raidissaient, la tête qui lui tournait… Si elle ne pouvait en jurer vu la teinte de sa peau, il lui semblait qu’il avait pâli. Merde puissance quatre mille trois cent soixante quinze !

Et en plus il se permettait de fanfaronner alors qu’elle n’aurait pas à attendre plus d’une heure avant qu’il s’effondre… Et encore dans le meilleur des cas. Elle était heureuse de connaître ses limites car visiblement l’homme lui ne les connaissait pas. Jiliano choisit le moment ou elle allait lui répondre pour apparaître.

Elle ne put s’empêcher de rougir, car elle avait révélé le secret, secret qu’elle n’était même pas censée connaître, qu’elle n’était même pas sûre de connaître. Secret qui au vu du regard glacial qu’il lui lançait elle n’avait pas le droit de révéler. Secret qu’elle avait aussi percé sans vraiment y prêter garde. Aïe. Elle aurait presque envie de s’excuser. Mais il ne semblait pas attendre d’excuses. Il déballa ce qui semblait être les armes de Nuhadu. Cela eut l’effet non escompté de faire encore accélérer le pou du l’homme. La joie peut faire des dégâts. Des gros.

Elle sentit le géant s’affaisser. Elle n’eut que le temps de se glisser sous son épaule pour empêcher une chute violente, elle tenait tant bien que mal. Elle regarda Jiliano :

« Aidez-moi s’il vous plait. »

[HRP : Nihadu est torse nu vu qu'Arthuria a du découper sa chemise ! *pis c'est sexy d'être torse nu...* Au fait Jiliano à toi de répondre !]

Jilano avait à peine finit son discours qui Nuhadu vacilla sur ses pieds puis s’effondra. Arthuria eu juste le temps de se glisser sous son épaule pour empêcher la chute violente, elle tenait sur ces pieds avec une force que Jilano ne soupçonner pas, mais elle commencé elle aussi à vaciller sous le poids de Nuhadu .Elle le regarda alors et lui dit avec le souffre coupé :

« Aidez-moi s’il vous plait. »

Jilano ne réfléchit pas, il n’avait pas non plus le temps si il ne voulait pas se retrouver avec de corps évanoui, il se précipita sous le corps de Nuhadu, en bousculant Arthuria, sans faire exprès, dans la précipitation. Il se tourna alors vers elle, et lui fit ces excuses puis souleva le corps de Nuhadu; non sans grimacer sous le poids, Nuhadu étant premièrement plus grands que lui et posséder aussi une musculature plus forte de Jilano; le posa sur ces épaules puis ce dirigea vers la taverne en demandant à Arthuria de dégager le passage devant lui.

La progression jusqu’à la taverne, ce fit lentement et surtout avec quelque chute de Jilano (il pensa alors qu’il devrait se remettre à pratiquer ces exercices et pourquoi pas retrouver un apprenti, mais il revint de suite sur cela, il ne se sentait pas encore près et la marche d’aujourd’hui le lui prouver).

Une fois arrivé à la taverne, il posa Nuhadu sur une table vide, puis s’effondra sur le sol en respirant de façon bruit liante et rapide. Il demanda dans un souffle une carafe d’eau à l’aubergiste. Puis il s’appuya sur une chaise pour se placer .
Il se mit ensuite à se concentrer pour retrouver son souffle, au fur et à mesure du processus ,qui consister à placer sa main sur la poitrine puis a inspirer et expirer en rythme ,son rythme cardiaque ralentissez se qui se traduisait pas un ralentissement de sa respiration et par la recoloration de sa peau qui était devenue rouge pendant le trajet.
Puis il but la carafe d’eau, non pas d’un coup mais en plusieurs fois de façon normal, pour ne pas faire accélérer à nouveau son rythme cardiaque.

Il se tourna ensuite vers Arthuria et Nuhadu, pour l’observer le soigné, et lui demanda :

« - Est-ce grave ? »

Il ne savait pas vraiment pourquoi il poser cette question, Il se sentait surement coupable de l’excitation de Nuhadu, quand il lui avait donné ces armes, qui avait conduit à cette chute.

[désoler pour le retard]

Arthuria bandait ses muscles au maximum, c’est ce qui l’empêchait de tomber, le géant faisait au bas mot soixante dix centimètres de plus qu’elle, et la masse corporelle qui allait avec. Elle avait beau faire, si cela continuait elle allait s’effondrer avec lui. Elle se dit qu’il devait faire plus d’une tonne. Elle maudit, encore une fois, le mercenaire du chaos qui l’avait cloué au lit pendant des mois. Le manque d’exercice avait largement attaqué sa masse musculaire, une demie année plus tôt si elle n’aurait pu le porter, elle aurait au moins réussit à l’allonger sur le sol sans risquer de le tuer…A l’heure actuelle si elle bougeait, il risquait de faire une mauvaise chute. Et si elle ne bougeait pas, ils risquaient tout deux de faire une mauvaise chute.

Heureusement que Jiliano était là. Elle le regarda ébahie, elle ne se serait jamais douté qu’il avait autant de muscle. Elle allait lui proposer de l’aider en supporter le géant sur le trajet… Mais elle se rendit qu’elle en était incapable. Sa nuit presque blanche, sa course poursuite mais surtout supporter l’autre débile suicidaire, avait esquinté ses dernières réserves d’énergie. Elle s’en voulait d’être devenue si faible, elle devrait encore prendre du repos, mais vu l’autre enragé elle n’en aurait pas le temps. Elle le remercia du regard lorsqu’il la déchargea du poids.

Il est des situations comme cela ou les mots n’ont pas leur place, ou les gens unis par l’effort peuvent se comprendre en silence… Et surtout un instant ou les mots seraient un effort supplémentaire, était inenvisageable. Elle le regarda charger le géant sur ses épaules et ne pouvant l’aider, elle porta les armes du géant et ouvrit la route au convoi, s’excusant auprès des gens, elle n’eut cependant pas trop à insister, très peu étaient ceux qui avaient l’envie de se mettre dans le chemin de l’homme capable de soulever un géant.

Lorsqu’ils arrivèrent à l’auberge, son patron ne lui posa aucune question, il attendrait semblait dire son expression, mais elle devrait lui fournir des explications tout de même. Elle avait horreur de passer pour une gamine, mais là il n’y couperait pas. Jiliano installa Nuhadu sur une table, en faisant l’attraction générale de l’auberge, certains badauds passèrent même la tête par la fenêtre, certains entrèrent, au moins il y avait du positif à la sottise du géant, il attirait des clients.

La jeune rêveuse fit un saut dans sa chambre où elle posa avec précautions les armes du géant, et récupéra quelques affaires. Elle plaça un oreiller sous les jambes de l’homme histoire que le peu de sang qui lui restait ne stagne pas dans ses pattes, et une couverture pour le réchauffer. Ensuite seulement elle prit le temps de l’ausculter, il n’avait rien de plus que ce qu’elle pensait, elle soigna quelques gros bleus, mais elle ne pouvait pas trop en faire dans son état actuel sans risquer de s’effondrer elle-même.

- Est-ce grave ?

Demanda Jiliano après avoir lui-même reprit des couleurs. Elle se détourna du géant avec un soupir. Elle se saisit du poignet du marchombre en répondant, il venait de faire gros effort, elle voulait être sûre qu’il ne s’effondrerait pas à son tour. Elle le relâcha doucement, rassurée en disant :

« Très grave, je ne sais pas encore soigner la bêtise. Il a surestimé ses forces. Sa vie n’est pas en danger, il a perdu beaucoup de sang hier, et s’il est de forte constitution il ne peut pas refaire en une nuit tout le sang qu’il a perdu. Il a besoin de sommeil. Reposez vous aussi. Et s’il essaye de se sauver en ouvrant les yeux… ASSOMEZ LE ! »

Elle devait reprendre son rôle de serveuse, elle était fatiguée, mais elle savait gérer, et vu le nombre de personnes attirées par le spectacle son patron avait besoin d’aide. Avant de s’éloigner définitivement elle glissa à mi-voix à Jiliano, tellement bas que lui seul put entendre :

« Je suis désolée d’avoir révélé votre secret… J’ai perdu le contrôle. Je n’attends pas de vous m’excusiez, mais s’il vous plait ne m’en voulez pas trop.»

Elle se sentait mal d’avoir révélé un secret qui ne lui appartenait pas. Elle n’en avait pas le droit, et pourtant elle l’avait fait. Elle était coupable. Elle attrapa son tablier et reprit son service. Elle devrait expliquer les évènements à son patron plus tard mais pour le moment il y avait trop de clients.

[HRP : désolée du temps d'attente !]

"Reposez-vous aussi. Et s’il essaye de se sauver en ouvrant les yeux… ASSOMEZ LE !"


« Je suis désolée d’avoir révélé votre secret… J’ai perdu le contrôle. Je n’attends pas de vous m’excusiez, mais s’il vous plait ne m’en voulez pas trop.»


Jilano ne lui en voulait pas au sens qu'elle exprimait, il ne lui en voulait pas d'avoir révélé son identité (car ce n'été pas un secret mais lui, il était Marchombre), il s'en voulait plutôt que Arthuria pense qu'elle avait à s'excuser.

Jilano décida donc qu'avant de suivre son conseil, qui était d'aller se reposer, il allait devoir lui parler, lui expliquer que cela n'avait pas de grande importance du fait qu'être Marchombre n'était pas un secret mais que c'était son identité.


Il la rattrapa donc lorsqu'elle passa à coter de lui pour servir un client attablé près de la fenêtre, il lui attrapa délicatement le bras et lui dit:

"Cela n'as pas d'importance que vous ayez dit à cet homme que je suis un Marchombre, pour la simple raison que ceci n'est pas un secret mais ce que je suis, c’est mon identité. Je voulais donc vous dire de ne point être désoler et je voulais aussi vous dire que je vous respect pour ce que vous avait fait pour cet homme, rien que pour sa je ne peux point vous en vouloir!"


Puis il se leva, salua Arthuria, puis ce dirigea vers l'escalier, qu'il monta en deux temps trois mouvement, puis il ouvrit la porte de sa chambre et s'écroula sur le lit. Non pas qu'il était si fatiguer, mais il avait juste envie de se reposer une heure avant de recommencer à vivre.