Gwendalavir- un autre monde
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Gwendalavir- un autre monde

Un univers parallèle à notre monde, un autre style de vie. Devenez dessinateur, marchombre, mercenaire du chaos, guerrier ou tant d'autres choses encore
 
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 Hypocrisie d'une entrevue.

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Opale Ril'Morienval
Mentaï (Mercenaires du chaos)
Opale Ril'Morienval


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MessageSujet: Hypocrisie d'une entrevue.   Hypocrisie d'une entrevue. Icon_minitimeMer 28 Avr - 16:46

Opale avait quitté la citadelle et commençait son voyage de retour vers Al-Jeit. Elle avait longée toute la chaîne du Poll et effectué son voyage seule pour arriver enfin à une des ville principale de l‘empire: Al-Pol. A chaque fois qu’elle faisait cette partie du chemin, elle se rendait compte de la folie qu’elle commettait. La chaine du Poll était une des partie les plus dangereuse de Gwendalavir avec les marcheurs qui y rodaient et les Ts’liches qui avait élu repaire de l’autre côté de la chaîne…Sa condition de Mentaï aurait du la protéger étant donné que les mercenaires avaient réussi plusieurs fois à traiter avec les Lezards monstrueux. Mais les relations avec ces créatures étaient changeantes et un marcheur ne faisait pas la différence entre un homme allié et un homme ennemi. Pour lêtre araignée la race humaine représentait un danger à exterminer.
La seule chose qui l’avait poussé à accomplir ce morceau de chemin seule, était l’hostilité des frontaliers envers les étrangers. Elle-même, Opale Ril’Morienval était tolérée à la cours mais elle savait qu’au moindre faux pas, la citadelle lui serait fermée. Elle avait eut de la chance que le statut respecté de Sentinelle de sa sœur lui ouvre certaines portes, il ne faudrait pas abuser de sa fortune.

Opale était arrivée dans la ville au matin, s’était rendue directement au QG des mercenaires d’Al-Poll et s’était entretenu avec le Mentaï qui s’occupait du secteur. La discussion avait été toute mesurée; peu désireux qu’Opale vienne mettre le nez dans ses affaire, le Mentaä avait été avare de parole et la dessinatrice avait dut user de tout son art pour qu’enfin il lui révèle ce qu’elle voulait savoir à propos de mercenaires d’Al-Poll et de leur situation. Le recrutement n’avait pas était brillant pour la ville, aucun apprenti n’avait été pris en charge cette année , et deux seulement étaient passé devant le conseil. Moins nombreux qu’à Al-Far, moins organisé que chez elle, à Al-Jeit, Opale considérait la branche d’Al-Pol comme cruciale mais freinés par le nombre croissant de marchombre, la trop grande honneteté de ses habitants et un dirigeant chaotique qu’elle trouvait trop peu charismatique pour avoir cette responsabilité. Elle n’envisageait pas de l’élliminer. Un conflit entre deux Mentaï désorganiserait la guilde et elle pourrait ne jamais s’en remmettre…Elle réfléchirait aux différentes possibilités. Plus tard. Pour l’heure elle avait un rendez vous avec une légionnaire noire et elle avait hâte de la rencontrer, pour tout dire.

Des combattantes valeureuses et des dessinatrice de talent, Opale en côtoyait tout les jour et commençait à connaitre la jeunesse éllitiste. Certaines fois elle tombait sur des perles du combat comme cette Siam’Til’Illian ou une ancienne élève qui était devenu sentinelle mais ces jeunes là, quand ils étaient bornés, bourrés de phrases pour le bien de l’empire et inccapable de doutes, n’étaient pas les plus intéressants. Nullement des recrues chaotiques. Engoncé dans leur prétentions, dans la défense d’idéaux illusoires…Pourtant Opale guettait, dans chaque élève de l’académie, dans chaque nouveau jeune combattant qu’elle rencontrait, cette lueur dans le regard, ces quelques mots, un caractère qu’elle pourrait façonnait au chaos. Voilà pourquoi, elle était impatiente de rencontrer chaque nouveau « talent »…Dont cette Légionnaire. Ilka Sephra de son nom…

Opale n’avait pas eut le temps d’avoir plus de précision que ces quelques mots sur la jeune femme, accompagné de son âge: 24 ans…Le nom lui disait peut être quelque chose, murmuré à Al-Jeit comme une des rares femmes à avoir piu intégrer la légion noire…Mais sa mémoire lui faisait défaut quand elle cherchait plus loin. C’était Kervin Yil’Zolda, une connaissance fiable d’Al-Poll qui lui avait demandé de la recevoir. La jeune légionnaire cherchait une dessinatrice, pour la renseigner sur les pouvoirs de certaines créature en gwendalavir…Kervin, étant lui aussi légionnaire, en permission à Al-Poll lui avait conseillé Opale, qu’il savait de passage. Opale était après l’empereur et son épouse peut-etre ,la personne en qui il avait le plus confiance et en qui il mettait toute sa grattitude: Il s’était rencontrés à Al-Jeit alors qu’il étudiaient tout les deux passionnément les armes et Kervin était tombé amoureux d’une cousine d’opale. La dessinatrice l’avait aidé à gagner la confiance de la demoiselle et avait solicité l’apuis d’Alister, pour faire entrer Kervin dans la légion noir. Sa petite noblesse était ainsi compensée par l’honneur d’appartenir à l’élite et il avait su ainsi gagner la main de son épouse. Opale s’était fait un de ses premier allié. Allié du chaos, Malgré lui.

Kervin lui avait preté son propre bureau pour l’entretien et Opale regardait le sablier s’écoulait lentement . Elle ne tarderait pas à arriver. La noble rejeta ses boucle brune en arrière, et attendit patiemment que l’inconnue s’introduise dans la salle.
 
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Ilkä Sephrah
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MessageSujet: Re: Hypocrisie d'une entrevue.   Hypocrisie d'une entrevue. Icon_minitimeMer 28 Avr - 23:51

Ilkä n'aimait pas tuer des humains. Se battre, oui, mais on ne peut le faire avec un adversaire humain. Face à des Marcheurs, elle n'avait absolument aucun scrupule. Un bon Marcheur était un Marcheur décédé, tout le monde le savait. Peut-être était-ce pour cela qu'elle avait été ravie quand elle avait été mobilisée dans les chaînes du Poll, pour se battre contre ces infâmes araignées.
La vie au camp était toujours aussi difficile que lors de n'importe quelle campagne. En tant que rare femme de la Légion, elle se sentait toujours un peu décalée par rapport à ses compagnons. C'était bien l'aspect qui lui plaisait le moins dans cette carrière. Elle évitait en général d'entraîner Lyneä dans le camp. Elle était trop jeune et encore trop fragile pour se sentir bien dans cet univers. Quand elle était obligée d'emmener son apprentie, elle veillait toujours à dresser un camp à part. Cela ennuyait ses amies, d'autres Légionnaires dans la même position qu'elle, ainsi que son chef, mais tous comprenaient la nécessité d'un tel comportement. Être entourée d'hommes lorsqu'on est encore adolescente était particulièrement déconcertant. Surtout ceux-là. Non pas qu'ils soient rustres ou un peu trop
intéressés, bien au contraire. Ils étaient durs, froids et ne toléraient pas l'erreur. Ilkä avait déjà remarqué que certains la pensaient faible lorsqu'elle avait débuté. Depuis, son tableau de chasse l'avait prémunie contre ces regards. Une jeune apprentie qui n'avait pas grandi parmi les Frontaliers aurait vécu l'enfer, surtout qu'Ilkä, étant simple soldat, n'avait pas vraiment de quoi la protéger contre ses frères.
Quoiqu'il en soit, elle n'aimait pas trop la vie au camp, et c'était peut-être pour cela qu'Edwin, l'effrayant chef de la Légion, avait décidé de lui confier une mission. Elle n'était pas très proche de lui, mais comme tout bon chef, il connaissait le nom de ses soldats, leur caractère et leur famille. Il devait donc savoir qu'elle ne refuserait pas de s'éloigner de cet oppressant camp...

La chasse aux Marcheurs qui sévissaient dans cette région s'était révélée beaucoup plus complexe que prévu. Bien sûr, il y avait toujours des Marcheurs dans les chaînes du Poll, mais leurs activités ces temps-ci étaient trop violentes et nombreuses pour qu'on les laissent en paix. Elle comprenait pourquoi on avait fait appel à la Légion noire. Ces satanées bestioles semblaient plus coriaces que les précédentes... plus intelligentes aussi. Leur redoutable pas sur le côté, qui auparavant en faisant des créatures potentiellement dangereuses, les avait transformés en allégories de la mort. Mais elles étaient cent fois plus nombreuses qu'avant : voilà le véritable problème...

On l'avait mise en contact avec Kervin Yil'Zolda, un autre légionnaire qui servait d'intermédiaire entre Al-Poll et le camp. Elle connaissant Kervin : sans être un véritable ami, c'était quelqu'un qu'elle appréciait. Il ne voyait aucune objection à lui trouver un rendez-vous avec un dessinateur. Il savait même qui contacter : Opale Ril'Morienval, professeur à l'Académie, était actuellement à Al-Poll.
La sœur d'Elea... Ilkä n'avait jamais rencontré la Sentinelle, mais elle savait qu'elle était redoutable. Ce qui était très réconfortant pour la suite.




Elle venait d'arriver à Al-Poll, où elle devait rejoindre la fameuse Opale. Le rendez-vous était fixé une heure plus tard. Elle entreprit de se trouver une chambre. Les prix n'étaient pas aussi exorbitants qu'à Al-Jeit... mais en principe, quand elle se rendait dans la capitale, c'était au service de l'Empereur, et on prévoyait toujours de petits quartiers pour les Légionnaires. Elle réussit néanmoins à en trouver une pour pas trop chère dans une auberge à peu près propre. Elle n'était pas exigeante : impossible avec son éducation.
Elle passait le reste de l'heure à vérifier la sécurité de sa chambre. Elle dut faire quelques petites modifications, mais rien de bien grave. On ne pensait pas toujours qu'une Frontalière puisse connaître les principales astuces contre l'effraction. Bien sûr, face à un Dessinateur, ce serait inutile, mais les Dessinateurs s'intéressaient rarement au vol. Quoique, il faudrait faire attention à Opale. N'avait-elle pas quelque chose pour se prémunir du Dessin ? ... ah, c'est vrai, elle l'avait brisé.

Opale devait se trouver au bureau de Kerval, selon lui. Elle ne s'y était pas rendue souvent, mais se souvenait encore bien du chemin. Il fallait qu'elle tourne à gauche après l'étal du marchand de fruits... sauf que désormais c'était un étalage d'amulettes. Mais elle se souvenait bien du coin. Elle décida de tourner... et se retrouva dans la bonne rue.
Le bureau de Kerval se situait dans une petite maison discrète et spartiate. Ilkä ne prit pas la peine de frapper. Elle savait que la porte était toujours ouverte.
Elle menait sur un petit couloir sombre, dont la seule lumière provenait de la rue. Elle sentait un peu le renfermé, et la poussière, pourtant, elle n'avait pas l'air misérable. Les meubles avaient l'air neuf - en tout cas, ils étaient différents de ceux présents lors de sa dernière visite - et les ornements étaient toujours aussi bien entretenus. Il y avait trois portes, deux à gauche et une à droite. Elle ouvrit celle de droite, qui conduisait à la sempiternelle salle d'attente, qui, elle, n'avait pas changé. La même table basse, les mêmes chaises de bois inconfortables, et cette cruelle absence de décorations. Typique de Kerval. La porte du bureau était elle-aussi fermée. Mais cette fois elle frappa avant d'entrer.
Quand elle obtint la permission d'accéder au bureau, elle poussa doucement la porte et la referma sans un bruit.

Le bureau de Kerval était toujours le même, lui aussi, à deux détails près. D'abord, il avait changé de bureau, optant pour un modèle plus large. Ensuite, ce n'était pas lui qui l'accueillait, mais une femme. Opale Ril'Morienval, à n'en pas douter.
Elle était noble, cela crevait les yeux. Même sans connaître son nom, elle l'aurait deviné. Il y avait quelque chose, dans son port de tête, dans la manière de se tenir, qui trahissait ses origines, et un brin d'arrogance. Ses vêtements également étaient de belle facture. Mais elle était bien plus qu'une Dame. Ses yeux gris étaient froids, distants, perçants. Si elle n'avait pas l'habitude de côtoyer des Légionnaires, la Frontalière aurait pu se sentir déboussolée. Cependant, le plus déconcertant restait ses mains. Elle n'avait ni des mains d'aristocrates, ni de Dessinatrices : elles semblaient usées par une longue habitude des armes. Que cachait donc cette Opale ?
Elle s'aperçut qu'elle ignorait commet s'adresser à elle. Elle préféra jouer la carte de la simplicité, en espérant qu'elle n'en prendrait pas ombrage.

- Bonjour, madame. Je suis Ilkä Sephrah, de la Légion noire. Kerval Yil'Zolda vous a parlé de ma visite, je suppose. Puis-je prendre place, s'il vous plaît ?
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Opale Ril'Morienval
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MessageSujet: Re: Hypocrisie d'une entrevue.   Hypocrisie d'une entrevue. Icon_minitimeMer 5 Mai - 19:43

Après un « entrez » lancé d’une voix ferme, la jeune femme entra dans le bureau et s’adressa à elle, poliment. Ses parôle laissez entendre qu’elle se plaçait en position d’infériorité par rapport à la dessinatrice et les bribes de mimique, le ton avec lequel elle s’exprimait, achevait de convaincre Opale qu’elle se trouvait bien devant une légionnaire d’extaction roturière. Derrière ce ton d’apparence soumis, cette politesse réservée, apparaissait pourtant une certaine sureté dans les geste. Le métier. Cette femme devait être habituée à diriger, la diplomatie devait lui être coutumière. Cette modestie, de plus en plus rare chez les gens du peuple qui avait une facheuse tendance à mépriser la noblesse lui plus. Quoiqu’elle en dise, elle se savait sensible à la flaterie, et dans son passée, les compliments et les marques de respects avient vite fait de lui tourner à la tête. Aussi resta-t-elle sur ses garde et désigna le siège en face d’elle à son interlocutrice.

« Enchantée de vous rencontrer , Je suis la dame Ril’Morienval, Opale de mon prénom, dessinatrice à l’académie d’Al-Jeit, mais vous devez savoir tout cela»

Un silence en attendant que l’autre s’installe.Ce jolie brin de fille avait le geste fluide et éfficace, caratéristique du soldat. Charmante, cette femme avec ces cheveux de geai magnifique et ses yeux verts. Elle avait une beauté discrête mais exactement ce qu’un homme attendait d’une femme, en général…ça ne devait pas être facile tout les jours d’évoluer dans un univers masculin, on devait lui tourner facilement autour. Au moins devait-elle avoir le verbe bien tourné pour éconduire sans blesser ou provoquer de conflits.

« Et bien, pour tout dire, il m’a seulement soufflé que vous vouliez des renseignements sur les créatures doué du dessin. Il n’a pas voulu en rajouter plus. Vous connaissez surement le seigneur Yil‘Zolda, il aime à entretenir le secret jusqu’au bout surtout quand il s’agit des missions de légionnaires, c’est peut être ce qui fait de lui un homme de confiance.. »

Faux. Bien sûr. Il n’était pas très difficile de convaincre Kervin de raconter ce qu’il essayait de cacher. Il fallait simplement jouer habilement avec le language, user de la cajolerie et d’un soupson de menace, lui faire mesurer toute l’étendue d’une amitié, et Opale finissait toujours par savoir se qu’elle voulait. Cette fois -ci, elle n’avait pas juger bon de lui en demander plus. Mieux vallait s’adresser directement à Ilka Sephra pour savoir de quoi il faudrait traiter, exactement. le regard d'opale se perdit sur le sablier qui s’écoulait lentement pour revenir sur son interlocutrice.

« Je suppose que vous n’avez pas de temps à perdre…Entrons donc dans le vif du sujet. Qu’en ai t-il exactement de cette mission? Il me faut savoir à quel genre de créature vous comptez vous confronter…Une goule n’a pas le même pouvoir qu’un marcheur, ni encore la même puissance que les redoutables Ts’Liches… »
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MessageSujet: Re: Hypocrisie d'une entrevue.   Hypocrisie d'une entrevue. Icon_minitimeSam 8 Mai - 22:22

Opale Ril'Morienval la toisa un instant d'un regard inquisiteur, froid... et aussi légèrement arrogant. Elle semblait la juger durement, pourtant elle ne se départit pas de son attitude d'un iota, pas même pour se détendre un peu ou pour exprimer de la satisfaction. Ilkä n'aimait pas trop ce genre de personnes. D'abord, parce qu'on ne pouvait pas traiter avec elles sérieusement - et elle y était contrainte. Et surtout, parce qu'elles lui donnaient toujours envie de les baffer...
Mais la dame la surprit en lui répondant de façon amicale - bien que le ton resta assez plat :

- Enchantée de vous rencontrer. Je suis la dame Ril’Morienval, Opale de mon prénom, dessinatrice à l’académie d’Al-Jeit, mais vous devez savoir tout cela.
Elle acquiesça brièvement de la tête, cachant son étonnement devant une réponse qui contrastait tant avec l'arrogance de son visage. Elle comprit qu'elle venait de l'autoriser à s'asseoir - au fond, elle détestait demander des permissions aux civils, mais la diplomatie était de mise dans les missions officielles - et recula délicatement la chaise - de bonne facture malgré son côté rustique - pour s'y installer. Elle s'y glissa sans un bruit, non pas mue par un entraînement intensif mais par les besoins de plus en plus fréquents de se montrer discrète. Elle regarda ensuite Opale droit dans les yeux, qui continuait de la détailler pendant qu'elle continuait :
- Et bien, pour tout dire, il m’a seulement soufflé que vous vouliez des renseignements sur les créatures douées du dessin. Il n’a pas voulu en rajouter plus. Vous connaissez sûrement le seigneur Yil‘Zolda, il aime à entretenir le secret jusqu’au bout surtout quand il s’agit des missions de légionnaires, c’est peut être ce qui fait de lui un homme de confiance... (Elle s'interrompit un bref instant, mais ce fut suffisant pour qu'Ilkä comprenne ce qu'elle sous-entendait. Opale était vraiment une femme dangereuse. Elle détourna un instant le regard vers un sablier avant de lui décerner de nouveau toute son attention.) Je suppose que vous n’avez pas de temps à perdre… Entrons donc dans le vif du sujet. Qu’en est-il exactement de cette mission? Il me faut savoir à quel genre de créature vous comptez vous confronter…Une goule n’a pas le même pouvoir qu’un marcheur, ni encore la même puissance que les redoutables Ts’Liches…
Malgré le caractère d'Opale, la Frontalière ne put s'empêcher d'approuver son professionnalisme. Peu importait la personnalité de la Dessinatrice, si elle était capable de se concentrer sur les vrais problèmes, Ilkä pourrait la supporter. Elle entreprit de décrire leur cible :
- Vous avez cité notre cible, madame : des Marcheurs. (Son ton lui apparut un peu agressif, mais cela contrastait avec ses paroles diplomates.) Vous n'êtes pas s'en savoir qu'ils grouillent dans les chaînes du Poll. Ce sont eux que nous souhaitons éliminer. La Légion noire ne ferait pas appel à vous si nous n'étions pas indisposés par leur nombre, qui nous empêche de contrer correctement leur pas sur le côté. Edwin Til'Illian m'a chargée de recueillir auprès de vous des informations sur la nature de cet acte et sur la manière la plus efficace de le contrer. (Dans la foulée, pour ne pas paraître trop discourtoise, elle continua par :) Vous êtes notre seul espoir de pouvoir défendre un autre front dans un temps plus court, madame.
Oui, c'était bien ainsi. Sa voix avait été un peu fière, de la fierté même du peuple de la Citadelle, mais l'essentiel était résumé sans que cette civile soit au courant de trop d'informations. Et surtout, sans lui avoir craché les mots à la face, ce qui aurait été très impoli. Enfin, même si ça ne convenait pas, il était trop tard pour changer la donne.
Opale continuait de l'observer avec ce regard perçant et inquisiteur, un regard capable de glacer le sang et de dénuder jusqu'à l'âme. Ilkä se sentait mal à l'aise devant elle, tout en évitant de le faire remarquer en ayant adopté la célèbre parade de la Légion : un masque de détachement face à l'horreur de la guerre, masque qu'elle avait perfectionné depuis sa rencontre avec Onórë.
Tout à coup, elle sentit comme un déclic dans son cerveau.
Onórë...
Cette femme avait le même regard de loup, cette même retenue qui, finalement, pouvait aussi bien venir d'une attitude noble que d'une prudence mercenaire. Mais Opale était une dessinatrice, non, cela se pouvait. Elle avait dû fréquenter de nombreux mercenaires ou...
Pour une fois, Ilkä était vraiment effrayée par son esprit. Elle qui avait toujours été incapable de deviner la nature des gens, voilà qu'elle commençait à imaginer des histoires invraisemblables en faisant le rapprochement avec de vieilles histoires traumatisantes ! Elle devait vraiment demander une longue permission... mais cela serait-il vraiment suffisant ? Au fond, elle devait s'affranchir de sa nouvelle phobie, de sa nouvelle haine des mercenaires, comme celle qui lui avait ouvert les yeux sur sa condition. Tuer, tuer, encore tuer, tout cela au nom de l'Empereur, était-ce vraiment agir pour une société meilleure ? Elle avait eu la chance d'être née Frontalier, puis même la chance de se hisser jusqu'à un niveau que peu atteignait, mais cela en valait-il la peine ? En réalité, elle ne faisait que gâcher sa jeunesse en servant l'Empereur. Ce n'était même pas un Frontalier en plus ! ... mais il était l'Empereur.
Elle se rendit soudain compte, dans ses pensées, qu'elle avait loupé le début de la première phrase de la réponse d'Opale. Elle tendit l'oreille...
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MessageSujet: Re: Hypocrisie d'une entrevue.   Hypocrisie d'une entrevue. Icon_minitimeMar 25 Mai - 20:27

Il n’était pas difficile de sentir que son attitude de noble supérieure exaspérait Ilka sephra, ou du moins l’agaçait…Le ton sur lequel elle lui avait répondu en témoignait. Mais Opale n’avait pas l’intention de se rabaisser jusqu’au statut humiliant de roturier et son caractère était fondée sur la certitude de cette supériorité aristocratique…Renier son rang revenait à dire, renier une partie d ‘elle-même. Pourtant inutile de basculer dans une attitude ouvertement hostile, il n‘y avait rien de moins élégant que de faire ressortir d‘une manière bourrue et paysanne, à travers des insultes ou des mots populaires une rancœur ou une inimitié. Tout noble qui se respectait mettait un point d’honneur à maitriser ce coup d’œil dédaigneux qui ne devait jamais tomber dans l’agressité. Et de toute façon, pour l’instant l’attitude de la légionnaire noire restait assez politiquement corecte pour qu’elle n’en arrive pas à des extrémités.

« Je croyais que les légionnaires noires avaient reçu une formation de dessinateur…Mais cet art est bien trop souvent négligé. Ne vous vexait pas Dame Sephra, ce n’est pas à vous que s’adresse le repproche mais les mondes des armes et celui du dessin sont bien souvent en conflit…Un tort il me semble »

Ce « conflit » était sous-jacent mais réellement présent dans la société Alavirienne, mais plus encore dans la capitale que nulle part ailleurs. Les Sentinelles étaient des dessinatrices, et c’était plus grand rôle de la société alavirienne après celui de l ‘empereur .L’armée venait après, et même la Légion Noire spécialiste des armes, était hiérarchiquement moins bien placé que les douze. Surement à cause du rang. Les Sentinelles étaient toutes des nobles de la plus haute extraction. La légion noire était souvent composé de nobles mais elle accueillait aussi quelquefois les gens d’armes les plus doués du milieu populaire. Opale avait donné sa préférence au dessin, mais ça ne l’empéchait d’apprécier les techniques des mercenaires du chaos ou le combat au sabre…Cette polyvalence faisait sa force.
 
 L’autre sortit à ce moment là de profondes pensées visiblement. Ce manque de politesse agaça Opale mais elle garda son air hautain sans se troubler.

« Une multiplication d’araignée…Voyez vous ça. Cela n’implique rien de bon si vous voulez mon avis. Vous le savez surement les marcheurs sont à la solde des Ts’liches. Et une telle prolifération ne pourrait qu’annoncer une…Probable invasion. Mais revenons à votre problème ;Vous auriez pu embaucher des dessinateurs sachant faire le pas sur le coté et suivre les marcheurs malheureusement, je peux comprendre que l’entreprise soit trop couteuse. J’aurais peut-être une solution mais je ne pense pas qu’elle vous plaise. Les Gommeurs…Vous en avez peut-être entendu parler. Ce sont des batraciens qui interdisent l‘accès aux Spires rien que leur présence, il dégagent une onde psychique puissante qui bloquent…Mais bref, le détail serait trop compliqué à comprendre pour…Une non dessinatrice…Ils sont assez rare et ne vivent que dans les marécages d’ombreuses .Oui en effet, ces immondices ont la réputation de n’avoir servit seulement qu’aux membres de la sombre guilde du chaos. Mais en temps qu’érudite, je dois vous contredire. Meme si ses bestioles entrainent avec elles une multitude de légendes noir, certains Alaviriens renommés, en cas extrème n’ont pas hésiter à s’en servir. »

En avait-elle trop dit. Non de telle connaissances pouvaient être accessible à une dessinatrice de son rang, même sans appartenir aux enfant du chaos. Une chose étonnait encore Opale. La multiplication des marcheurs. Si ses souvenirs étaient bons le phénomènes s’était produit 500 auparavant, à l’entrée de l’age noir ou les Ts’Liches avaient asservi les humains…Au temps de Merwyn Ril’Avalon.
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Ilkä Sephrah
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MessageSujet: Re: Hypocrisie d'une entrevue.   Hypocrisie d'une entrevue. Icon_minitimeJeu 1 Juil - 19:58

Désolée pour le retard... mon oral est demain, mais comme je ne révise pas la veille, je m'y mets. Et vu les coupures de courant qu'il y a eu aujourd'hui U_U...

- ... naires noires avaient reçu une formation de dessinateur fit remarquer Opale.
Ilkä ne répondit pas. On ne pouvait pas vraiment appeler ça une formation de dessinateur. Certes, on leur avait en gros expliqué ce que pouvait faire un dessinateur, les principales créatures les utilisant, les bases quoi. L'instructeur avait vaguement tenté de leur présenter le pas sur le côté, mais il avait juste précisé que cela s'apparentait à de la téléportation, ce qui n'aidait pas vraiment les soldats. C'était d'ailleurs bien pour ça qu'elle se retrouvait face à une noble un peu trop fière à son goût.

Mais cet art est bien trop souvent négligé, reprit Opale. Ne vous vexez pas Dame Sephrah, ce n’est pas à vous que s’adresse le repproche mais les mondes des armes et celui du dessin sont bien souvent en conflit…Un tort il me semble.
Une fois de plus, la Frontalière garda le silence, les yeux rivés sur la Dessinatrice en essayant de garder son masque d'impassible légionnaire noire. Ce qui n'était plus vraiment évident. Les mots d'Opale s'apparentaient à des flèches aiguisées qui s'enfonçaient dans son poitrail, et elle regretta un instant de ne pas porter une de ces armures complètes qui protégeaient les soldats des missiles, avant de se rappeler que face à une dessinatrice, c'était inutile. Sans compter que celle-ci ne lui voulait pas de mal. Néanmoins, l'aristocrate semblait un peu ennuyée, comme si cela ne lui plaisait pas vraiment de faire cours à une ignare.
A ce moment précis, elle réussit à s'extraire complètement de ses pensées et à écouter la dessinatrice qui commençait son discours.

- Une multiplication d’araignée…Voyez vous ça. Cela n’implique rien de bon si vous voulez mon avis. Vous le savez surement les marcheurs sont à la solde des Ts’liches. Et une telle prolifération ne pourrait qu’annoncer une…Probable invasion. Mais revenons à votre problème ;Vous auriez pu embaucher des dessinateurs sachant faire le pas sur le coté et suivre les marcheurs malheureusement, je peux comprendre que l’entreprise soit trop couteuse. J’aurais peut-être une solution mais je ne pense pas qu’elle vous plaise. Les Gommeurs…Vous en avez peut-être entendu parler. Ce sont des batraciens qui interdisent l‘accès aux Spires rien que leur présence, il dégagent une onde psychique puissante qui bloquent…Mais bref, le détail serait trop compliqué à comprendre pour…Une non dessinatrice…Ils sont assez rare et ne vivent que dans les marécages d’ombreuses .Oui en effet, ces immondices ont la réputation de n’avoir servit seulement qu’aux membres de la sombre guilde du chaos. Mais en temps qu’érudite, je dois vous contredire. Meme si ses bestioles entrainent avec elles une multitude de légendes noir, certains Alaviriens renommés, en cas extrème n’ont pas hésiter à s’en servir.
Ilkä sentait dans sa voix qu'elle était vraiment un insecte aux yeux d'Opale. Quelqu'un qui n'y connaissait rien au dessin ne devait d'ailleurs pas peser bien lourd dans son estime. Pourtant, quelque chose disait à Ilkä que dans un combat au corps à corps, l'aristocrate serait une redoutable adversaire. Son regard le lui disait. Et puis, en principe, les dessinateurs ne se fiaient pas uniquement à leur magie surpuissante, du moins, pas ceux de la trempe d'Opale.
Elle n'avait pas trop envie d'expliquer les détails à la dame, aussi se contenta de lâcher :

- La Légion noire a des fonds. Ce sont les dessinateurs qui refusent de venir.
Elle, insulter une aristocrate dessinatrice reconnue à qui elle demandait de l'aide ? Nooon ! Elle ne faisait que dire la vérité. Deux uniquement avaient accepté de venir sur le terrain, selon Edwin Til'Illan. L'un s'était enfui en courant, l'autre avait avoué ne pas être assez puissant. Mais elle n'avait pas l'intention de développer. Avant qu'Opale ait le temps de penser à ouvrir la bouche, elle continua :
- Des Gommeurs seraient sans doute une bonne alternative, madame. (Elle en avait déjà entendu parler sans vraiment savoir de quoi il s'agissait.) Je rapporterai cette idée à mon unité. Vous comprenez, moi seule, je n'ai pas le pouvoir de décision, je ne suis qu'une intermédiaire.
Elle songea que cet aveu de sa propre position de faiblesse n'était pas sans déplaire à la noble, mais celle-ci ne montrait aucune expression de joie ou d'amusement. Elle ressemblait à la fois à un professeur et à un loup.
- Néanmoins, je peux toujours en rapporter quelques uns pour en démontrer leur efficacité, affirma-t-elle en faisant bien attention à ne pas utiliser le verbe "tester", qui aurait vexé l'illustre dame en face d'elle. Sauriez-vous s'il est possible de s'en procurer à Al-Poll ou dans les environs ?
Elle supposait que si Opale lui en parlait, cela impliquait qu'il était possible d'en trouver quelque part, et si possible proche d'ici. Cela dit, comme tous les professeurs, Opale tenait un discours théorique. Autrement dit, elle évoquait des solutions qui n'étaient au final pas applicables dans l'environnement. Comme tout bon soldat, Ilkä pensait toujours au terrain sur lequel elle devait se battre. Leur champ de bataille réunissait-il toutes les conditions pour qu'un Gommeur survive ? Imaginons que celui-ci ait besoin de beaucoup de chaleur, il ne tiendrait pas longtemps et ne ferait office que de solutions temporaires. Même la Légion noire n'avait pas le droit d'abuser d'une ressource sous prétexte qu'elle serait Gwendalavir et l'Empereur.
Elle s'efforça de ne pas y penser. Ni aux légendes noires entourant les créatures. Cela dit, elle rebondit sur la possible invasion des Ts'liches. Elle ne l'avait pas évoquée devant la civile, comme si elle n'avait pas vraiment retenu cette information, mais elle devrait absolument prévenir ses supérieurs. Parce que si des Ts'liches s'en mêlaient, il leur faudrait des renforts des armées régulières de l'Empereur et des milices locales. Or, si on en arrivait là... De un, ce serait un véritable massacre. De deux, la Légion noire perdrait de son honneur.
Et de trois, elle-même risquait de trouver la mort.
Elle frissonna en écoutant la réponse d'Opale.
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