dans une taverne au coin (libre) [Al Jeit]

(voila Ely si tu veux inviter des gens a prendre part tant mieux )

Nergal arriva à la taverne accompagné de son élève ; il était vêtu d'une cape et marchait en titubant. À tout point de vue, la fille qui marchait derrière lui semblait s'occuper de lui. Un soulard s'avança près de lui et l'interpela :

Eh papy, la taverne, c'est pas pour les vieux !

D'un geste fluide, le vieillard attrapa la main de l'homme massif et la tordit dans un craquement sinistre. Au fond de la salle un homme se leva. Il était lui aussi vêtu d'une cape

Bonjour Nergal, votre chambre est prête, dois-je en trouver une autre pour cette jeune fille ?

Non, apporte juste une deuxième couverture. Ely, suis-moi.

Invité

Ce lieu n'a pas l'air très bien fréquenté se disait-elle... Elle regarda sans tiquer son maitre tordre le coup d'un poivrot comme on l'aurait fait à un poulet, mais qui était cet homme à la cape ? Un mercenaire lui aussi ? Il avait l'air d'être le patron, alors était-ce un mercenaire sous couverture de barman ? Tout en se posant ces questions, elle entendit un ordre claquer. Tout en balayant la salle du regard, elle monta les vieilles marches d'un escalier usé à la suite de son maître. L'homme à la cape apporta une deuxième couverture que Nergal jeta à Ely. Celle-ci la rattrapa au vol, puis continua à monter. Une fois arrivé devant la chambre, elle dit à son maître.

Que faisons nous maintenant, maitre ?

Elle vit Nergal se retourner, et attendit sa réponse.

Vois-tu, nous allons d'abord nous reposer, tu vas trouver des vêtements secs, que tu voleras évidemment et ensuite nous trouverons assez d'argent pour nous réapprovisionnez pour le reste du voyage. Donc tu vas commencer par te reposer, je monte la garde, dors tranquille. Dors dans le lit mais surtout dors.

Et ils entrèrent dans une chambre très sobre mais à la fois confortable

Bien, est-ce que tu veux me poser des questions sur la guilde ou sur moi, sur toi aussi ? Je suis ton maitre mais aussi ton ami, tant que tu seras avec moi et jusqu'à la fin de ton apprentissage, tu seras en sécurité, je ferai ensuite en sorte que tu puisses l'être sans moi, nous irons aussi jusqu'aux montagnes secrètes des marchombres pour te tester en situation. Mais dors à présent, enfin après avoir voler toutes les chambres, je t'attends ici.

Invité

Ely, sauta du lit sur lequel elle s'était assit, puis dis :

- Au fait maitre, combien y a-t-il de chambres ?

Son maitre lui répondit qu'il y en avait une demi-douzaine environ, toutes alignées et toutes pareilles. Ely ouvrit alors la porte, puis sortit dans le long couloir.
La première chambre était fermé à clé. Elle sortit alors un bout de métal fin et allongé pour ouvrir la porte. Un "clic" se fit entendre, et la porte s'ouvrit. Silencieuse comme un fantôme, elle se glissa dans la chambre, et fouilla les tiroirs. Rien de bien intéressant, à part une clé quelconque, quelques pièces de monnaie et un manteau, une sorte de cape qu'elle enfila. Elle sortit, referma la porte, puis passa à une autre. Dans celle-ci il y avait quelques pièces, rien de plus. Dans une autre, un sac de toile. Elle vida son contenu, et trouva une pomme, une outre d'eau, une bourse pas très rebondie, une dague. Elle remit le tout dans le sac de toile et l'emporta. Dans les autres, quelques babioles sans importance. Il n'y avait qu'une chambre qu'elle n'avait pas pu visiter, car un homme était dedans. Elle fourra le tout dans le sac de toile, plein à craquer. Cela valait peut être quelques pièces. Puis elle retourna dans "sa" chambre, et vida le contenu de se qu'elle avait trouvé sur le lit. Elle regarda son maitre, et attendit.

Lanfear, qui par le plus grand des hasard logeait dans cette même taverne, y rentra par la fenêtre. Elle vit du premier coup d'oeil que sa chambre, modeste bien sur, avait été visitée... Cela la mit dans une colère assez froide, non pas qu'elle ait quelque chose de précieux, elle ne laissait en général trois fois rien dès qu'elle sortait, mais c'était pour l'acte en lui-même. Et puis, le manteau qui avait disparu, elle l'aimait quand même plutôt pas mal.
Passant dans les chambres les unes après les autres, dans un silence que d'aucuns auraient qualifié de mortel, elle finit par arriver dans la chambre occupée par Nergal et une jeune fille qui était visiblement son élève, qu'elle ne connaissait pas.
Avec une moue peu flatteuse, elle prit aussitôt la parole :
"Nergal, tu entraînes tes pions comme ça te chante, mais mon manteau, j'y tiens, et j'en ai besoin... Et ce soir, surtout !"
En effet, elle devait se rendre dans un autre bar avec, avec la robe qu'elle portait, plutôt avantageuse, et le foulard qu'elle avait trouvé juste avant de rentrer... et de découvrir sa chambre fouillée...

Je vais te rendre ton manteau, à une condition, ne traite jamais mes élèves de pions, car ils deviendront les plus grandes plaies de ce pays. Quel bon vent t'amène ma chère ? Encore un espion à sauver de ma lame ou juste une envie de boisson ? Enfin, je vais laisser mon humour de mauvais gout de coté, quel est ta mission si tu en as une évidement car on ne peut pas dire que les missions soient choses très courantes ces temps-ci.

Nergal se tourna vers son élève
Rends-lui le manteau sinon elle risque de s'énerver, et de m'énerver de la même occasion.

Lanfear n'oublie pas que chacun de ses pions doit devenir un guerrier et pour cela il faut aussi les respecter

[elle respecte, elle est juste agacée là, mais la façon de lanfear de voir son boulot ou les nouveaux arrivants n'est pas forcément la même que nergal...]

En entendant les paroles de Nergal, Lanfear eut quand même la grâce d'un sourire. Elle alla s'asseoir sans façon sur le lit, elle poivait se permettre un petit retard pour causer, puisqu'elle était déjà de meilleure humeur...
"Les missions se font rares ? Au temps pour moi, ce n'est pas le cas. Peut-être y a-t-il besoin d'un peu moins de morts pour le moment. Moi, mon boulot c'est le contact entre mercennaires, et l'obtention d'informations. Parfois de manières dont tu te montres malheureusement incapable, étant ce que tu es... Comme ce soir d'ailleurs. Chacun son truc."
Elle jeta un regard à l'élève, qui n'avait toujours rien dit...
"Elle est toujours aussi peu bavarde ? Si tu y tiens vraiment, je ne l'appelerais plus un pion, mais bon...
Elle est douée ?"

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