L'apprentisage de l'élève

Cela faisait trois semaines que j'avais rencontré mon apprentie, moi le seul (je pense) à avoir deux fois juré de ne plus prendre d'élève. Mais je ne pouvais pas ignorer la force et surtout de l'harmonie, même si cela ne se voyait pas encore, qui émanait de Panta.

Pour vérifier et surtout voir comment elle se débrouillerait face à un vrai adversaire.

Un jour, avant d'arriver à la citadelle, je lui dis:

"-Si je t'amène ici, c'est pour te tester, tu vas devoir affronter un frontalier."

Panta se contenta de baisser la tête. Elle savait ce qu'était un frontalier pour en avoir vu un à l'œuvre. Mélange de force, de souplesse et de vitesse. Mais il manquait l'harmonie. Elle savait qu'elle ne gagnerait pas, mais ça la tentait et elle devait écouter son maitre même si pour cela il fallait se prendre une raclée. Et puis ça faisait longtemps que les bleus ne l'effrayaient plus.

Son maitre la présenta à quelqu'un de rieur mais qui n'avait pas peur de faire mal. Il prit une épée émoussée, Panta tout son équipement. Le combat commença.
Il lança un coup d'estoc si rapide qu'elle eut à peine le temps de faire un bond en arrière et de décrocher son sabre et sortir sa griffe. Elle tourna autour de son adversaire prêt à bondir dès qu'il ouvrirait une faille. Au lieu d'en ouvrir une il balança son épée au dessus de lui en la faisant passer à un centimètre de la garde du sabre. Si Panta n'avait pas lâcher l'arme elle aurait probablement eut le poignet cassé. Elle sortit une petit lame et la lança vers l'ouverture créée. Il la para et lança un grand coup de pied dans les côtes de l'apprentie. Elle vola. Son maitre ne bougea pas, elle se ressaisit à quelques centimètres du sol. Elle changea de technique. Quand il fût sur elle et qu'il attaqua elle utilisa la gestuelle marchombre. Elle dansa près de la lame et une fois hors de danger elle attaqua. Un coup de poing la stoppa net. Elle chancela sous l'impact mais se ressaisit. Il envoya son épée en plein visage de Panta. Elle n'avait plus qu'une chance le désarmer grâce à la griffe. Avant que la lame usée touche le fond de sa griffe elle tourna le poignet. L'épée vola, elle attaqua. Le frontalier surpris ne se ressaisit qu'après un coup de pied. Il eut juste le temps de sauver son bras de la griffe, qui lui laissa trois plaies peu profondes. Il sourit. Il prit la tête de Panta dans sa main et posa son doigt sur son cou. Elle s'évanouit. Elle reprit conscience la tête sur le dos de la panthère, en voyant son maitre parler avec le frontalier.

Je regardais Panta sous toutes les formes, je cherchais tous les défauts, mais aussi les bons points.

Elle savait se battre, mais pour elle ce n'était que un art, il faudrait que se battre devienne pour elle en sens, quand on est marchombre, on est une arme.

Après son combat, je la portais près de sa panthère, et j'allais discuter avec le frontalier, pour avoir quelques nouvelles.

Je rejoignis Panta, et je lui dis :

"Tu sais te battre, mais tu ne prends cela que pour un art, il faudrait que te battre devienne pour toi en sens dans ta vie, quand on est marchombre, on est une arme, l'arme n'est que le prolongement de notre bras."

Pour qu'elle comprenne mieux je lui tendais le gant d'ambarinal.

"Essaye le, tu comprendras."

Panta fit comme son maitre lui avait ordonné. Elle enfila le gant et un bâton recourbé apparut dans ses mains. Le problème c'était qu'il était invisible et quand elle se pencha pour le regarder de plus près elle se heurta à la corde.

C'est quoi votre truc! Je préfère mes armes, au moins je sais où elles sont.

Elle prit la corde et tira vers un rocher. Une flèche noir partit et se planta dans la roche en la fissurant.
Elle posa le gant, prit une flèche, l'encocha et tira. La flèche se cassa sur la roche.

Voila qui a le mérite d'être clair. J'avais compris ce que vous vouliez dire et je vais y remédier.

Elle alla dans le bois avec son arc, une flèche, le gant d'ambarinal et un couteau à dépecer.
Le marchombre soupira en pensant qu'elle n'avait rien compris, le frontalier s'esclaffa pour la même raison...

Une fois dans les bois Panta tira l'une de ces flèches noires. Elle la récupéra et l'examina: légère et solide.
Elle prit une pierre à côté et la travailla.
Deux jours plus tard son maitre arriva pour lui dire qu'elle se trompait, elle le renvoya.
Trois jours plus tard elle avait vingt flèches.
Elle prit le gant et examina l'arc : souple, puissant et solide. Sa puissance paraissait infinie.
Elle travailla sur son arc de manière à instaurer un système de poulie et renforça le manche avec du bois plus solide et confectionna un fil plus puissant pour la corde. Ça lui prit quatre jours. Durant ce temps son maitre était revenu et elle l'avait de nouveau rabroué.
Quand elle essaya de nouveau l'arc, il était certes bien moins puissant mais la flèche se ficher légèrement dans la pierre sans dommage apparent.

Bon et maintenant la phase finale.

Elle chassa. Elle sentit la trace d'un gros reptile qui avait la peau à la fois souple et dure.
Elle le vit et lui tira une flèche dans le cou pour le tuer sans le faire souffrir. Il s'effondra et elle commença à le dépecer. Elle se fit une cuirasse dans laquelle elle fit des poches plus que petites pour y mettre le restant de fil, de plante et de poison. Cette armure était une arme car quand elle pliait le coude une lame apparaissait à son extrémité.
Elle fit aussi des gants où étaient incrustées des pierres à la place des ongles ce qui lui faciliterait l'escalade et l'aiderait lors des combats. Ça lui prit une semaine entière. Quand elle rentra sur le camp elle était abattue. Elle ne put remarquer avant de s'évanouir que le frontalier n'était plus là. Ses cernes faisaient la taille d'une balle de tennis et dès que son maitre l'eut rejoint elle s'évanouit.
À son réveil, il paraissait épaté. Il avait dut se rendre compte des changements quand il l'avait couchée et enlevé son armure.
Elle sourit en pensant à sa tête en découvrant les lames.

Quand elle rentra ses cernes avaient la forme de mon poing et dès que je l'eut rejoint elle s'évanouit.
Je regardai sa tunique :
Elle avait fait une cuirasse dans laquelle il y avait des poches plus que petites pour y mettre le restant de fil, de plante et de poison. Cette armure était une arme car quand elle pliait le coude une lame apparaissait à son extrémité.
Elle avait fait aussi des gants où étaient incrustées des pierres à la place des ongles ce qui lui faciliterait l'escalade et l'aiderait lors des combats.

À son réveil, je lui dis :
"-Tout cela est pour te faciliter la vie ?"

Oui. Vous sembler croire que je néglige mon entrainement pour autant. Elle souffla.
Elle soigna les nombreuses plaie quelle avait aux mains. Appela sa panthère.
Je vous montrer le contraire.
Elle se débarrassa de toutes ses armes.
Allez Panta, j'attends.
La panthère se jeta sur elle griffe sortit. Panta esquiva et n'ayant pas les moyen de riposter elle s'éloigna de son adversaire. La panthère se jeta sur elle, ne lui donna pas le temps de respirer. Panta plus lente se jeta sur l'animal et lui faucha les pattes mais elle surveiller son maitre du coin de l'œil car il était bien du style à frapper, rien que pour qu'il la désavantage. D'ailleurs attendait ce moment.Une griffe la manqua de peu et des ratèrent sa gorge. Elle donna un coup de pied que le félin évita sans difficulté. Celui si recule puis frappa de nouveau. Elle esquiva. "BON quanq est-ce qui vient sans mêler". Son maitre la regarder impassible...

Apres lui avoir dit:

- "Allez Panta, j'attends."

La panthère se jeta sur elle griffe sortit,elle s'éloigna de son adversaire. La panthère se jeta sur elle. Panta plus lente se jeta sur l'animal et lui faucha les pattes. Une griffe la manqua de peu et des ratèrent sa gorge. Elle donna un coup de pied que le félin évita sans difficulté. Celui si recule puis frappa de nouveau. Elle esquiva. "BON quanq est-ce qui vient sans mêler".

Sur cette phrase,je me lève ,je chante le chant Marchombre et ordonne a la panthère d'aller près de l'arbre et dit rester,ce quelle fait bien sur.

Apres je me dirige vers Panta,j'ai arréter de Chanter,et je lui dit:
"-Essaye de me toucher le ventre,et défens toi surtout car je ne serait pas tendre."
Et sur ce je sort mes dagues et je me prépare................

Bon d'accord.
Panta se jetais sur lui. Elle avait ses mains en avant. Mais a deux centimètre de lui elle s'arrêta. Lui n'avait pas bouger. Elle le regarda, recula et adopta une aptitude moins bourrin et plus féline, plus fourbe. Elle s'enfonça dans la forêt, la ou elle savait qu'elle aurait un avantage, si infime fut-il.
Son maitre, qui la connaissait pourtant par cœur, la suivi. Il faisait sombre et la maitrise de ce milieu permettait à l'élève d'être pratiquement invisible. Il fit un pas et un doux vent se fit sentir dans son coup.
Elle avança sa main vers son ventre. Elle avait gagné sans même une égratignure, enfin presque. Une mais bloqua son bras, le dégagea et trois coups de pieds se succédèrent. Sur les trois elle ne prit que le dernier ce qui était un bon score vue la vitesse à la quelle il fusait et de l'obscurité qui pouvait devenir un désavantage. sous la puissance de l'impact elle roula par terre en effectuant plusieurs tonneau. déjà il se jetait sur lui.
Le maitre se jetait sur lui avec une très grande vitesse quand elle lui échappa en se mettant dans une fourré. Il adopta sa technique pour lui montrait qu'elle 'était pas la seul à savoir se battre de cette façon. Cela lui mettrait la tête sur les épaules.
Son maitre avait disparu. C'était impossible comment pouvait-il l'égaler dans ce terrain. Personne ne pouvait la battre dans une forêt dense. Il faudrait qu'elle lui demande un jour, ou il avait apprit à ne faire qu'un avec la nature. Pourtant la première fois qu'elle l'avait vu c'était dans une forêt... Bon elle n'avait pas le temps de réfléchir. Elle ce hissa dans un arbre. Sa griffe et son sabre lui manquait. Elle avança vers la direction que semblait avoir pris son maitre. Elle changea deux fois d'arbre quand elle perçut un battement d'elle a l'est. Elle alla dans cette direction. Elle vit son maitre assit contre un tronc d'arbre. Elle se jeta en avant.
Il l'a regardé se leva et se glissa dans son dos en un battement de cils.
Ne jamais être trop sur de soit.
Un coup de pied atteignit l'élève qui chuta du haut de la branche. Quand il descendit pour allait la retrouver elle était étalé sur le sol.

La panthère arrivait joyeusement. Elle n'accorda qu'un regard à son amie. On aurait dit qu'elle souriait alors que la semi-faël gisait par terre avec plusieurs côtes brisait et la nuque en morceau. Elle lécha la main de Jiliano

Arthuria avait finalement passé plus d'une année à Al-Vor. Elle avait maintenant seize ans biens écoulés. Elle avait, malgré tout ce qui l'attachait à cette ville, fini par reprendre sa route. Elle avait fait son baluchon un matin et était partie. Au fil de l'année écoulée elle avait appris à connaitre cet homme bourru qu'était le tavernier. Elle n'avait pas voulu prolonger les adieux et était parti à l'aube en lui laissant seulement une note où elle le remerciait pour sa gentillesse et affirmait qu'elle reviendrait le voir. Elle s'excusait dans cette lettre de son départ précipité mais, se justifiait-elle, elle avait un voyage à entreprendre au plus tôt.

Elle était déterminée à gagner la citadelle des frontaliers. Les gens normaux auraient affirmé qu'elle était inconsciente. Elle n'avait pas la carrure d'un guerrier et ne possédait pas non plus aucune pensée guerrière. Si un animal l'avait attaquée elle n'aurait même pas essayé de se défendre, elle l'aurait laissé se repaitre de sa chair. Elle lui aurait ainsi été utile.
Rien ne l'obligeait à se rendre à la citadelle. Pourtant quelque chose au fond d'elle l'entrainait dans cette direction. Elle voulait demander une audience auprès du Seigneur Til'Illan. Elle avait entendu qu'il avait été l'ami de sa mère. Bien des années après la mort de sa génitrice, alors qu'elle avait toujours considéré cette femme comme une étrangère elle éprouvait le désir de découvrir qui elle avait été.

Ce jour là, elle venait de s'arrêter au pied d'un bouleau pour reprendre son souffle quand soudainement elle flaira l'odeur de la mort. La jeune rêveuse, habituée à côtoyer les mourants connaissait cette ombre funeste qui s'emparait des environs quand quelqu'un allait mourir. Elle savait aussi qu'elle ne disparaitrait pas avant la mort de la dite personne. Autrement dit quelqu'un avait besoin de son aide.
Il n'en fallait pas plus à la gamine pour se mettre en route. Elle ferma les yeux marchant à l'instant et s'arrêta brusquement devant un arbre. Un homme soir semblable à celui qui lui avait sauvé la vie près d'une année auparavant se tenait accroupi auprès de la forme d'une jeune fille brune. Au vu de sa position avait dû faire une chute du haut de l'arbre. L'homme au vu des fractures de la demoiselle n'osait la toucher. Et il avait raison. Quand il la vit arriver il lui jeta un regard noir comme si elle allait encore aggraver l'état de sa protégée. Une panthère noire qui était près de lui retroussa légèrement les babines n'attendant qu'un mot de son maitre pour bondir.

"Je suis rêveuse."

Elle n'en dit pas plus, elle n'en avait pas le temps. Déjà l'œil de l'apprentie marchombre devenait vitreux. Elle écarta l'homme sans ménagement, elle n'avait rien à faire de ce qu'il pensait du moment qu'il la laissait sauver cette fille. Elle diagnostiqua de nombreuses fractures des côtes, mais cela même si c'était grave l'inquiétait dans une moindre mesure. L'angle qu'avait pris sa nuque était beaucoup plus affolant. Elle posa doucement ses mains sur le coup de la jeune fille.

"Ca va faire un peu mal désolée."

D'un geste doux elle le remit droit d'ans l'allongement du corps. Elle ferma les yeux. Le rêve se matérialisa juste à temps pour sauver la vie de la jeune fille. Mais cela n'était que provisoire. Il fallait faire attention à toutes les côtes brisées qui pouvaient perforer un poumon à tout instant. Arthuria allongea l'apprentie marchombre doucement sur le dos. Elle ferma de nouveaux les yeux et la "magie" opéra. Les côtes retrouvèrent leurs places et se ressoudèrent.

Quand elle eut fini Arthuria soupira. Elle avait fini, elle avait réussi. L'ombre s'en était allée. La jeune fille n'avait pas encore repris tout ses esprits mais cela ne tarderait guère. Arthuria s'apprêtait à partir en disant à l'homme de ménager sa protégée pendant quelques jours...
C'était sans conté sur le fait qu'Arthuria n'était pas invincible. Depuis son "altercation" avec un mercenaire du chaos et son empoisonnement elle ne retrouvait plus ses forces aussi vite.
Elle essaya à nouveau de se lever avant de se rendre à l'évidence. Elle ne pouvait plus bouger.

Une douce énergie traversa le corps de l'apprenti. Elle ouvrit paresseusement un œil puis un autre quand soudain une terrible douleur lui atteignis le mollet. Elle se leva d'un coup mais sa précipitation ne fit qu'aggraver son cas. Ses côtes l'élancèrent. Elle nu pas le temps de s'en plaindre car Tania, la panthère, l'attrapa par le bat de sa tenue.
Qu'est que t'a, à la fin?!
La panthère lui fit signe dans la direction de la rêveuse. Son maitre était assit près d'elle.
Qu'est-ce qu'elle a? demandais-je a mon maitre pour lequel je ne garder aucune rancœur. Après tout je l'avais cherché.
Elle t'a sauvé et elle est depuis incapable de se relever. C'est a peine qu'elle arrive à garder les yeux ouvert.
Je la regardait. Elle était plus âgée que moi. Je posais ma main sur son front quand je m'aperçut qu'elle était brulante.
Tania ma sacoche! Maitre de l'eau chaude! Je ne sais pas si elle est en dangée mais je ne veux pas prendre de risque.
Puis d'un coup mais jambe lâchèrent prise. Mon maitre se précipita vers moi mais je le renvoyait en lui disant que ce n'était pas important.
Il va falloir vos débrouiller tout seul car je me sens bien partit un malaise. Prenait le flacon vert et versait le dans l'eau. Tania vous guidera. Elle m'a déjà vu en préparer
Ceci dit je fit de nouveau un malaise avec un sourire en coin des lèvres car je pensais que mon maitre aurait du mal à comprendre mon amie féline

Arthuria essaya à nouveau de se lever avant de se rendre à l'évidence.Elle ne pouvait plus
bouger.
peu de temps a près Panta se leva et dit:

Qu'est-ce qu'elle a?

Je lui dit : "-Elle t'a sauvé et elle est depuis incapable de se relever. C'est a peine qu'elle arrive à garder les yeux ouvert."

je commencer a soigner Arthuria,mais pas de la façon que Panta m'avait dit car depuis deux jours ,je ne lui faisait plus confiance ,elle se croyais trop sur d'elle, prétentieuse et égoïste,son but étant de devenir la meilleur se qui allait contre mes conviction.
Après avoir appliquer des linge chaud sur sa tête, j'attendis au bout de deux heure elle se réveillât,je lui dit de manger et je discutait avec elle.

"-Comment t'appel tu et d'où tu viens?"

Arthuria était désolée. Elle était aussi horrifiée. Elle n'aimait pas se voir confiée à des gens qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam... Enfin elle ne connaissait même pas cette expression, n'étant ni terrienne ni catholique. Elle ne voulait pas être un poids pour les gens qu'elle rencontrait. Elle voulait rester une inconnue, quelqu'un qui aide sans rien en échange. C'était peut-être vaniteux de sa part mais elle voulait être responsable tous ses actes et se débrouiller seule.

Pourtant elle n'était même plus capable de se déplacer par elle même en ce moment précis. Elle garda les yeux ouverts, observant ce qui allait lui arriver. Elle ne connaissait pas ses gens et ne savait pas comment ils allaient la traiter. La jeune femme se réveilla et se réveilla, rala, s'informa de sa santé, conseilla à son maitre d'utiliser sa sacoche et les plantes qui s'y trouvaient...

Mauvaise, très mauvais idée, Arthuria ne voulait pas être droguée !!! Elle savait qu'elle se remettrait d'elle-même. Elle était juste fatiguée. Elle ne voulait prendre aucun tonifiant, elle considérait les médicaments de ce style comme des drogues. Donc elle évitait.

L'homme l'allongea... Au moins il ne lui ferait rien boire. La jeune femme s'évanouit. Évidemment elle avait besoin de repos. Elles avaient toutes les deux besoin de repos. Elle se força donc à fermer les yeux. Le sommeil vint de lui même. Il reconstruit la jeune rêveuse en profondeur. Quand elle se réveilla elle voulut se précipiter auprès de la jeune fille endormis. Mais elle se rendit compte qu'elle avait été traité de la même façon qu'elle même. C'était une bonne chose. Pas du grand arts mais elles n'avaient plus besoins de grands soins non plus.

L'homme lui dit de manger et lui demanda son nom. Elle aurait put s'en offusquer mais elle obéit cependant. Elle prit un bout de pain en lui répondant :

"Je me nomme Arthuria Ill'Yasviel. Je ne peux vous dire exactement d'où je viens car je ne sais quand à débuté mon voyage. Merci pour votre nourriture et vos soins."

Elle ferma les yeux un instant et durant cet instant on aurait put voir flotter un sourire ironique. Elle ne demanda pas son nom à cet homme ni ce qu'il faisait dans la contrée. Elle n'en avait que faire. Un Nom, un Prénom... Ils se quitteraient probablement dans quelques heures et ne se reverraient jamais. Alors à quoi s'encombrer d'un nom et d'un prénom. De plus elle trouvaient en cela quelque décence que ne pas demander de telles choses à un marchombre.