Nom : Vel'Doreï
- Prénom : Pasiphae
(ces deux-ci doivent figurer dans votre signature)
- Âge : 17 ans et 4 mois
- Ville natale :Non loin de Al-Jeit
- Son histoire : (8 lignes min.) Ethan Joulia se souviendrait toujours de cette soirée. En cette nuit fraîche et Juin, le soleil plombant de la journée avait laissé place à une brise légère. L'homme, d'un cinquantaine d'années, contemplait avec admiration la voûte céleste étoilée qui s'étalait devant ses yeux écarquillés, et il se sentait mis à nu face à cette majestueuse reine qu'était l'incroyable force de la nature. Ethan avait toujours préféré la campagne, la forêt et ses ruisseaux à la vie trépidante et grouillante des villes comme Al-Jeit. Il avait donc bâtti une ferme non loin de celle-ci avec sa femme, il y avait de cela 30 ans déjà. Il avait connu une réussite prospère, et était tombé amoureux de "son bout de paradis" comme il l'appelait, et ne songeait nullement à quitter le hameau, en homme comblé. Pourtant, quelque chose manquait à sa vie; le désir d'enfant était rapidement monté au sein du couple, mais jamais ils n'avaient réussi à en avoir un, à leur grand désespoir. Ils avaient apprit à vivre avec leur tristesse, et Ethan s'était fait une raison bien que la blessure subsistait. C'était à tout cela qu'il pensait, contemplant le spectacle des étoiles, lorsque des sanglots étouffés lui parvinrent et l'arrachèrent à sa rêverie. Intrigué, l'homme se rapprocha du lieu d'où provenait les pleurs, à quelques mètres de là. C'est alors qu'il découvrit un petit paquet emmailloté à demi dissimulé sous le feuillage épais d'un arbre. le coeur battant à tout rompre, Ethan se pencha et saisit de ses mains tremblantes le nourrisson, qui criait à plein poumons. Il regarda dans les alentours, appela, en vain, il n'y avait personne, le nouveau-né avait été abandonné. Un rayon de lune illumina soudain le visage du bébé. Ethan crut défaillir, lorsque le regard ardent, brûlant de l'enfant se ficha dans ses yeux. Il sentit quelque chose se briser, ou éclore, dans son coeur tandis qu'un océan turquoise l'envahissait; comme si ce petit être l'avait marqué à jamais. Cet enfant n'était en rien ordinaire, et connaîtrait un destin exceptionnel. Et c'est avec cette pensée que l'homme rapporta le nourrisson auprès de sa femme...
L'enfant, agée de seulement 4 ou 5 ans, se dissimulait derrière un fourré, l'air attentif, sourcils froncés, concentrée. Elle plissa les yeux pour mieux voir l'animal qui s'approchait de son pas lent, inconscient du regard turquoise braqué sur lui, comme un feu ardent. La fillette bondit et jaillit soudain, tel un aigle majestueux, s'emparant du siffleur par la peau du cou, qui, effrayé poussa des petit cris plaintifs. Pasiphae éclata de rire, d'un rire frais, léger, et insoucient, et, après avoir longuement caressé le petit être tremblant, le relâcha, suivant des yeux sa course effrénée à travers les bois. A une petite centaine de mètres de cela, un homme d'un cinquantaine d'année observait la scène avec intérêt à travers une une fenêtre de bois, souriant, ne pouvant dissimuler sa fierté...
"Je veux t'accompagner" asséna l'adolescente poing sur les hanches, contrariée. Le couple, d'un certain âge échangea un regard. Ethan soupira, et prit la parole: "Je comprends tout à fait que tu veuilles m'accompagner, mais ce sera long et pénible pour toi que tu restes à mes côtés pendant la foire."
"Je ne suis allée à Al-Jeit que deux fois. Une fois, à 7 ans, car j'étais tombée d'un arbre de 15 mètres, et je m'étais cassée la jambe, et l'autre fois pour acheter ma jument, il y a presque 3 ans. Pourquoi es-tu si réticent à ce que je viennes pour ton commerce ? J'ai 15 ans et demi, presque 16, je ne suis plus un bébé !" rétrqua-t-elle, fulminant.
Ethan ferma les yeux. Il avait longtemps redouté cette scène, et maintenant qu'il y était, il ne trouvait pas ses mots. Sa voix se teinta d'une note grave, tandis qu'il reprit la parole:"C'est vrai, dit-il, la voix brisée. Tu n'est plus un bébé. Tu souhaites t'évader, partir à la conquête de ce monde, et je te comprends. Et si tu pars avec moi demain, je sais que tu ne rentreras pas à mes côtés. Je le sais, car tu n'es pas quelq'un d'ordinaire Pasiphae. Tu ne l'as jamais été. Même lorsque tu étais un nourrisson, et que je t'ai retrouvée, sous le saule pleureur, belle, et si différente." La jeune fille eut un mouvement de recul, et secoua la tête, d'incompréhension, ou car elle ne comprenait que trop bien justement....
(Bon, j'abrège un peu, car je fais un roman, là^^,): Pasiphae part donc seule accompagnée de sa jument "Gamzatti", ayant besoin de réfléchir un peu, faire le point, sur elle, sur sa vie. Sur le chemin en direction de Al-Jeit, elle croise le chemin de Meo T'sil, qui voit tout de suite en Pasiphae l'immensité de ses capacités. Ils font route ensemble jusqu'à la capitale. Quelques mois plus tard, Pasiphae Choisit la décision de suivre l'enseignement de l'alchimiste. 2 ans et demi plus tard, lorsque le vieil homme lui annonce qu'elle n'a plus rien à apprendre de lui, la jeune femme prend son envol..
Elle n'a qu'un rêve en tête, retrouver ses parents biologiques, mais elle souhaite d'abord retrouver Ethan et Ida, et fait donc route vers Al-Jeit.
- Description physique du perso : (6 lignes min.) Pasiphae était dotée d'un physique assez exceptionnel. Ses grands yeux turquoises et son visage aux courbes parfaites ne laissaient pas indifférent. Grande, fine, élancée, elle en imposait par son allure et le charisme naturel qui se dégageait d'elle. Sa peau était velouté, son teint était frais, halé par le soleil, et surtout ses yeux, ses incroyables yeux turquoises ourlée de long cils courbés, qui captivaient tant, et intimidaient aussi. Ses cheveux formaient une longue cascade de boucles blond vénitien, (tirant vers le roux) qui lui retombaient entre les reins. Pasiphae aimaient à les laisser libres, mais les retenaient le plus souvent en un chignon ébourifé par un lien de cuir. Tout le corps de la jeune fille n'était que pureté et invitait à la sensualité. Son physique avenant dérangeait cependant souvent, et Pasiphae avait longtemps souffert du regard que lui portait les garçons, admiratifs et craintifs de cette beauté un peu froide, et qui n'osaient l'approcher.
- Description psychologique du perso : (6 lignes min.) Pasiphae se définit comme une solitaire dans l'âme et accepte parfaitement avoir pour seule compagnie sa Gamzatti, jument qui lui est très chère. Ce trait de caractère vient tout simplement de son enfance, qu'elle a passée à la campagne, loin de la ville, et des enfants de son âge. C'est à cette époque qu'elle a développé son amour pour la nature. Pourtant, malgré son assurance apparante, Pasiphae doute beaucoup, a peu confiance en elle et se pose mille questions. Ainsi, elle se protège d'une carapace qui la rend un peu froide à l'approche des gens, cachant une grande sensibilité, et une blessure béante, qu'i ne s'est jamais refermée: l'abandon de ses parents. Peu démonstrative de ses sentiments, Pasiphae considère l'amitié comme un lien très fort, et estime que pas n'importe qui peut y prétendre. Ses chers amis sont certes rares, mais elle a en eux une confiance absolue, et n'hésiterait jamais à risquer sa vie pour eux. Franche, sincère, la jeune fille parle peu, mais possède un sens iné de la répartie. Attention à celui qui la cherche. Lors de ce voyage vers Al-Jeit, elle ne se doute pas qu'un sentiment nouveau l'envahiera: L'AMOUR...
- Armes éventuelles : La jeune fille ne voyageait jamais sans sa précieuse dague au manche ornée de pierres précieuses, don de son Maître. Le redoutable poignard à la lame éffilée avait trouvé niche dans un fourreau de cuir souple, accolé à la botte droite de l'adolescente. Pour se défendre à distance, celle-ci n'hésitait pas à faire usage d'un arc court, qu'elle portait habituellement en travers du dos. Un faisot, (boomerang d'acacia de forme allongé aux couleurs vives) était passé au travers de la sombre ceinture de cuir qui lui barrait les hanches. Enfin, la serpe pendue aux côtés du faisot parfaisait son équipement de voyageuse aguerrie.
- Maître (instructeur) éventuel : Meo T'sil, Maître Alchimiste, lui apprit à connaître les secrets de la nature, les possibilités infinies qu'elle offrait, et lui enseigna une philosophie de vie, prônant la liberté, le goût du savoir et du travail. Il lui transmit l'art du Faisot, sorte de Boomerang aux couleurs vives. Perfection et Harmonie guidèrent ses pas, et le vieil homme aimait à répéter à sa jeune "élève" que l'impossible n'était qu'un état d'esprit, qu'il devenait réalisable lorsque l'on s'en donnait les moyens. Proche, et à la fois à complètement différent de l'enseignement marchombre, Pasiphae avait suivi une voie qui lui était sienne, et revendiquait ainsi sa différence par son appartenance aux "Voyageurs" , si mystérieux et complexes...
- Guilde : L'enseignement qu'a reçu Pasiphae n'appartient à aucune guilde officielle, mais la jeune fille peut prétendre figurer parmis les rares alchimistes ayant de l'influence dans Gwendalavir, bien que la plupart des habitants ne connaissent pas cette branche située entre l'herboristerie, et le Rêve.
- Autre précision : Pasiphae possède un grand tatouage sur la moitié gauche de son corps, des épaules aux hanches, ainsi qu'une fine pierre d'ambroise en forme de goutte incrustée dans la peau, sous l'oeil droit, symbole de son appartenance aux Alchimistes, bien que la plupart des gens ignore cette particularité.